Coup de coeur

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  • Nombre de pages291
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,7 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-330-14976-5
  • EAN9782330149765
  • Date de parution03/03/2021
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel
  • TraducteurChristine Le Boeuf

Résumé

New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées.
Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur les thèmes de la disparition et de la fuite.
New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées.
Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur les thèmes de la disparition et de la fuite.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 13 notes dont 4 avis lecteurs
3/5
Invinsible
1967 sur le campus de l’université de Columbia, Adam Walker jeune étudiant en littérature fait la connaissance de Rudolf Born , un enseignant français. De cette rencontre va naître un bouleversement dans le vie du jeune homme qu’il se propose de nous raconter. Seulement voilà, dans la deuxième partie le narrateur change tout comme la portée de ce qui nous est conté ici. Adam Walker laisse la place à un de ses anciens amis de fac, devenu un auteur reconnu, à qui il a confié le manuscrit de cette fameuse année 1967. Après l’intervention de Jim, le roman passe du “je” au “tu” puis du “tu” au “il”. Car finalement ce roman est avant tout l’histoire d’un livre. Un livre qu’Adam Walker a décidé d’écrire mais qu’il n’a pu achever faute de temps. Ainsi, Invisible est un constant va et vient entre 2007 (année ou son ami raconte l’histoire) et 1967, joue entre fiction et réalité, entre fantasmes, rêves et réalités. On retrouve ici encore, les thèmes chers à Paul Auster. Bref, il s’agit une fois encore d’un roman plein de surprises, prenant et rondement mené. Même si je pense qu’il ne me restera pas au final grand chose de cette histoire d’ici quelques mois. C’est un bon Paul Auster mais peut-être pas son meilleur selon moi.
1967 sur le campus de l’université de Columbia, Adam Walker jeune étudiant en littérature fait la connaissance de Rudolf Born , un enseignant français. De cette rencontre va naître un bouleversement dans le vie du jeune homme qu’il se propose de nous raconter. Seulement voilà, dans la deuxième partie le narrateur change tout comme la portée de ce qui nous est conté ici. Adam Walker laisse la place à un de ses anciens amis de fac, devenu un auteur reconnu, à qui il a confié le manuscrit de cette fameuse année 1967. Après l’intervention de Jim, le roman passe du “je” au “tu” puis du “tu” au “il”. Car finalement ce roman est avant tout l’histoire d’un livre. Un livre qu’Adam Walker a décidé d’écrire mais qu’il n’a pu achever faute de temps. Ainsi, Invisible est un constant va et vient entre 2007 (année ou son ami raconte l’histoire) et 1967, joue entre fiction et réalité, entre fantasmes, rêves et réalités. On retrouve ici encore, les thèmes chers à Paul Auster. Bref, il s’agit une fois encore d’un roman plein de surprises, prenant et rondement mené. Même si je pense qu’il ne me restera pas au final grand chose de cette histoire d’ici quelques mois. C’est un bon Paul Auster mais peut-être pas son meilleur selon moi.
Coup de coeur
Si vous n'avez pas lu ce livre et que mon coup de coeur vous donne envie, ne lisez que le minimum car moins on en sait, plus on est prêt à se laisser "cueillir" par ce roman. Je ne suis pas prête de l'oublier et je vous le conseille chaudement si vous n'avez pas peur d'être un peu secouée, voire choquée (moi qui croyait qu'Auster était un auteur plan-plan). J'ai lu ce roman il y a plus d'un mois et je le trouve toujours aussi fort. Cela débute en douceur jusqu'à la page 100 environ où tout bascule. On sent qu'on va franchir le limite mais on se dit, non, il ne va pas oser. Et il ose. J'ai lu la critique d'une blogueuse qui disait qu'elle n'avait pas trouvé ce roman sulfureux. Ah bon? C'est le roman le plus sulfureux que j'ai lu ces dernières années et pourtant, je n'ai pas été choquée. Et si ces cinquante pages sont très fortes et qu'il est difficile de les oublier, elles ne suffisent pas à faire de ce roman mon coup de coeur. Auster pose la question essentielle dans ce roman de la frontière entre la fiction et la réalité, une question que je me pose dès que le roman paraît trop personnel, avec l'impression que l'auteur ne respecte pas l'intimité de son entourage qui n'a pas choisi de partager sa vie avec le public. Et cerise sur le gâteau, le jeu de la narration(première, deuxième, troisième personne) est parfait et jamais fortuit. La scène sulfureuse ne pouvait pas être écrite à la première personne. Bien sûr, certaines scènes à Paris, notamment dans les cafés, font très clichés mais je me demande si ce n'est pas voulu. On finit ce roman sans les réponses et peu importe car ici, ce sont les questions qui importent. La jeune Cécile qu'"utilise" Adam m'a rappelée Cécile Volanges des Liaisons Dangereuses (sauf qu'ici, il n'y a pas d'unititation au sexe), je ne sais pas si le choix du prénom est un hasard. Je me demande si j'aurais aimé ce roman si j'avais un frère, si j'aurais été davantage gênée. Peut-être aussi que le lire dans une langue qui n'est pas ma langue natale m'a permis de mettre un peu de distance entre la situation et moi. Pour résumer, je dirais juste que ce roman fut un vrai choc.
Si vous n'avez pas lu ce livre et que mon coup de coeur vous donne envie, ne lisez que le minimum car moins on en sait, plus on est prêt à se laisser "cueillir" par ce roman. Je ne suis pas prête de l'oublier et je vous le conseille chaudement si vous n'avez pas peur d'être un peu secouée, voire choquée (moi qui croyait qu'Auster était un auteur plan-plan). J'ai lu ce roman il y a plus d'un mois et je le trouve toujours aussi fort. Cela débute en douceur jusqu'à la page 100 environ où tout bascule. On sent qu'on va franchir le limite mais on se dit, non, il ne va pas oser. Et il ose. J'ai lu la critique d'une blogueuse qui disait qu'elle n'avait pas trouvé ce roman sulfureux. Ah bon? C'est le roman le plus sulfureux que j'ai lu ces dernières années et pourtant, je n'ai pas été choquée. Et si ces cinquante pages sont très fortes et qu'il est difficile de les oublier, elles ne suffisent pas à faire de ce roman mon coup de coeur. Auster pose la question essentielle dans ce roman de la frontière entre la fiction et la réalité, une question que je me pose dès que le roman paraît trop personnel, avec l'impression que l'auteur ne respecte pas l'intimité de son entourage qui n'a pas choisi de partager sa vie avec le public. Et cerise sur le gâteau, le jeu de la narration(première, deuxième, troisième personne) est parfait et jamais fortuit. La scène sulfureuse ne pouvait pas être écrite à la première personne. Bien sûr, certaines scènes à Paris, notamment dans les cafés, font très clichés mais je me demande si ce n'est pas voulu. On finit ce roman sans les réponses et peu importe car ici, ce sont les questions qui importent. La jeune Cécile qu'"utilise" Adam m'a rappelée Cécile Volanges des Liaisons Dangereuses (sauf qu'ici, il n'y a pas d'unititation au sexe), je ne sais pas si le choix du prénom est un hasard. Je me demande si j'aurais aimé ce roman si j'avais un frère, si j'aurais été davantage gênée. Peut-être aussi que le lire dans une langue qui n'est pas ma langue natale m'a permis de mettre un peu de distance entre la situation et moi. Pour résumer, je dirais juste que ce roman fut un vrai choc.
3/5
Invisible...
On retrouve ici beaucoup d’éléments du monde de Paul Auster : New-York, sa passion pour la littérature - française - . Ce roman entremêle récits du passé et du présent, quelques passages épistolaires et alternance entre deux narrateurs distincts: une fois entré dans la vie de l'étudiant américain Adam Walker, on se laisse porter et on reste continuellement, et agréablement, déstabilisé par cette écriture. Plus que certains moments de vie d'Adam, c'est un roman sur l'ambivalence du monde et de la vérité - qu'elle est-elle vraiment? Cette recherche de l'identité d'Adam ou même de Rudolf ou d'autres ne se clot pas avec la fin du livre mais nous laisse avec notre propre jugement, et c'est ce qui m'a particulièrement plus dans ce livre: l'auteur n'apporte aucune réponse claire à certaines questions et laisse le lecteur sur la voie de la réflexion.
On retrouve ici beaucoup d’éléments du monde de Paul Auster : New-York, sa passion pour la littérature - française - . Ce roman entremêle récits du passé et du présent, quelques passages épistolaires et alternance entre deux narrateurs distincts: une fois entré dans la vie de l'étudiant américain Adam Walker, on se laisse porter et on reste continuellement, et agréablement, déstabilisé par cette écriture. Plus que certains moments de vie d'Adam, c'est un roman sur l'ambivalence du monde et de la vérité - qu'elle est-elle vraiment? Cette recherche de l'identité d'Adam ou même de Rudolf ou d'autres ne se clot pas avec la fin du livre mais nous laisse avec notre propre jugement, et c'est ce qui m'a particulièrement plus dans ce livre: l'auteur n'apporte aucune réponse claire à certaines questions et laisse le lecteur sur la voie de la réflexion.
  • Inattendu
  • XXe siècle
  • Paris
  • New York
  • Surprenant
  • Margot
  • Adam Walker
  • Rudolf Born
  • Gwyn Walker
Paul Auster
Né en février 1947 au New Jersey, aux Etats-Unis, Paul Auster est une figure emblématique de la scène littéraire new-yorkaise. Au contact d'un oncle traducteur, il commence à écrire dès l'âge de 12 ans et se passionne pour la littérature. Sa carrière débute avec la traduction de textes d'auteurs français réputés tels que Sartre, Simenon ou Malarmé. Après plusieurs essais de publication infructueux, c'est en 1986 que le public le reconnait enfin comme un grand écrivain. Dans "Chronique d'hiver", il nous livre une autobiographie narrée à la deuxième personne à l'impressionnante musicalité d'écriture. Découvrez sa vie tumultueuse contée magistralement et reprenant les thèmes qui lui sont chers parmi lesquels la quête d'identité, la solitude ou le rapport entre réalité et fiction. Vous allez être conquis par son style singulier. Parmi ces œuvres qui laissent un souvenir impérissable dans l'esprit de nos lecteurs, nous vous conseillons La couleur des sentiments de Kathryn Stockett, Michel Houellebecq et La carte et le territoire ou encore Marie NDiaye avec Ladivine. En vous fiant aux commentaires de nos lecteurs et libraires, vous êtes assuré de trouver le livre qu'il vous faut. Meilleurs prix et livraison à 0.01€ pour savourer avec plaisir les plus grands chefs-d’œuvre littéraires.
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