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New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur "l'ère du soupçon", Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées.
Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d'un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige qu'accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d'une fascinante réflexion sur les thèmes de la disparition et de la fuite.
Invinsible
1967 sur le campus de l’université de Columbia, Adam Walker jeune étudiant en littérature fait la connaissance de Rudolf Born , un enseignant français.
De cette rencontre va naître un bouleversement dans le vie du jeune homme qu’il se propose de nous raconter. Seulement voilà, dans la deuxième partie le narrateur change tout comme la portée de ce qui nous est conté ici. Adam Walker laisse la place à un de ses anciens amis de fac, devenu un auteur reconnu, à qui il a confié le manuscrit de cette fameuse année 1967. Après l’intervention de Jim, le roman passe du “je” au “tu” puis du “tu” au “il”. Car finalement ce roman est avant tout l’histoire d’un livre. Un livre qu’Adam Walker a décidé d’écrire mais qu’il n’a pu achever faute de temps.
Ainsi, Invisible est un constant va et vient entre 2007 (année ou son ami raconte l’histoire) et 1967, joue entre fiction et réalité, entre fantasmes, rêves et réalités.
On retrouve ici encore, les thèmes chers à Paul Auster. Bref, il s’agit une fois encore d’un roman plein de surprises, prenant et rondement mené. Même si je pense qu’il ne me restera pas au final grand chose de cette histoire d’ici quelques mois. C’est un bon Paul Auster mais peut-être pas son meilleur selon moi.