Intenable

Par : Sylvie Rietz
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  • Nombre de pages282
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-84335-169-3
  • EAN9782843351693
  • Date de parution03/10/2003
  • ÉditeurVerticales (editions)

Résumé

Le baroque sera toujours cette perle sortie de la mer avec son orient imparfait, ses bosses et ses irrégularités tavelées, qui fit naître des musiques et des peintures où l'on éclate de rire et en sanglots presque en même temps, où l'on est rouge d'amour, de honte et de sang, où les dieux ont des conversations de comptoir, où les saints en extase sont des paysans en guenilles, aux mains calleuses et ongles sales, où l'on entre en pâmoison et en conversion les quatre fers en l'air sous son cheval, où la pornographie a de sublimes lueurs, où l'on barytonne des propos salaces, où l'on nasille en narinant des crudités de nourrice, où les contraires s'assemblent, les hommes chantant des rôles de femmes et vice-versa. Avec entrain et courtoisie sous les loups, on va du lupanar au tripot, entre deux vols à la tire. Aux abois, au son de la bombarde, on fait la vie, on bafouille, on vocifère, on s'égosille. La douceur, la douleur se cachent dans les gorges qui chantent.
Le baroque sera toujours cette perle sortie de la mer avec son orient imparfait, ses bosses et ses irrégularités tavelées, qui fit naître des musiques et des peintures où l'on éclate de rire et en sanglots presque en même temps, où l'on est rouge d'amour, de honte et de sang, où les dieux ont des conversations de comptoir, où les saints en extase sont des paysans en guenilles, aux mains calleuses et ongles sales, où l'on entre en pâmoison et en conversion les quatre fers en l'air sous son cheval, où la pornographie a de sublimes lueurs, où l'on barytonne des propos salaces, où l'on nasille en narinant des crudités de nourrice, où les contraires s'assemblent, les hommes chantant des rôles de femmes et vice-versa. Avec entrain et courtoisie sous les loups, on va du lupanar au tripot, entre deux vols à la tire. Aux abois, au son de la bombarde, on fait la vie, on bafouille, on vocifère, on s'égosille. La douceur, la douleur se cachent dans les gorges qui chantent.