Institutions chimiques

Par : Jean-Jacques Rousseau
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  • PrésentationRelié
  • Poids0.61 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-7453-2192-3
  • EAN9782745321923
  • Date de parution01/01/2010
  • CollectionL'âge des lumières
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Longtemps négligées, tenues pour mineures voire parasitaires, les Institutions chimiques témoignent de l’embarras ordinaire de la critique face à la question fondamentale des rapports entretenus par Rousseau avec les sciences de son temps. Comme souvent, parce qu’elle ne savait que faire de ce manuscrit de 1206 pages réalisé pour Francueil, et qui semblait contredire fort malencontreusement les positions défendues par le premier discours, elle prit tantôt le parti d’en minimiser l’importance, en faisant de l’ouvrage un pur exercice de compilation dont Rousseau était totalement absent (raison de disqualifier le texte) ; tantôt celui d’en exagérer la portée, en faisant de la chimie le fondement paradigmatique de toute son œuvre politique ultérieure (manière de légitimer une foule d’interprétations). Pourtant, à le lire en dehors de ces sentiers battus, pour lui-même, et dans le contexte détaillé d’un tumultueux apprentissage des "sciences secrètes", il apparaît que, loin de correspondre à un ultime sursaut d’intérêt scientifique que viendrait contredire ensuite le premier discours, le traité de chimie livre au contraire une explication inattendue quant à sa genèse. Au-delà des contraintes du genre, il offre de précieux indices sur l’évolution souterraine de Rousseau, et sur la conscience qu’il développa progressivement à l’égard des dangers auxquels s’exposent les âmes crédules, nourries par une conception fantasmée des sciences et de leurs bienfaits. Restituant les Institutions chimiques dans l’intégrité de leur manuscrit, et enrichies de plusieurs documents (dont l’article « De l’arsenic », donné ici pour la première fois dans son intégralité), la présente édition y joint également un grand nombre de notes et de commentaires, ainsi qu’un lexique et une bibliographie complète.
Longtemps négligées, tenues pour mineures voire parasitaires, les Institutions chimiques témoignent de l’embarras ordinaire de la critique face à la question fondamentale des rapports entretenus par Rousseau avec les sciences de son temps. Comme souvent, parce qu’elle ne savait que faire de ce manuscrit de 1206 pages réalisé pour Francueil, et qui semblait contredire fort malencontreusement les positions défendues par le premier discours, elle prit tantôt le parti d’en minimiser l’importance, en faisant de l’ouvrage un pur exercice de compilation dont Rousseau était totalement absent (raison de disqualifier le texte) ; tantôt celui d’en exagérer la portée, en faisant de la chimie le fondement paradigmatique de toute son œuvre politique ultérieure (manière de légitimer une foule d’interprétations). Pourtant, à le lire en dehors de ces sentiers battus, pour lui-même, et dans le contexte détaillé d’un tumultueux apprentissage des "sciences secrètes", il apparaît que, loin de correspondre à un ultime sursaut d’intérêt scientifique que viendrait contredire ensuite le premier discours, le traité de chimie livre au contraire une explication inattendue quant à sa genèse. Au-delà des contraintes du genre, il offre de précieux indices sur l’évolution souterraine de Rousseau, et sur la conscience qu’il développa progressivement à l’égard des dangers auxquels s’exposent les âmes crédules, nourries par une conception fantasmée des sciences et de leurs bienfaits. Restituant les Institutions chimiques dans l’intégrité de leur manuscrit, et enrichies de plusieurs documents (dont l’article « De l’arsenic », donné ici pour la première fois dans son intégralité), la présente édition y joint également un grand nombre de notes et de commentaires, ainsi qu’un lexique et une bibliographie complète.
Jean-Jacques Rousseau
Ecrivain, philosophe et musicien né en 1712 à Genève et mort en 1778 à Ermenonville, la vie de Jean-Jacques Rousseau est marquée par son instabilité et son indépendance. Après avoir quitté Genève pour Paris en 1742, il veut faire carrière dans la musique. Malgré les grosses difficultés qu'il rencontre durant cette période, cette expérience lui permet de rencontrer Diderot, auteur de Pensées sur l'interprétation de la nature et d'écrire pour la célèbre Encyclopédie sur le thème de la musique. Reconnu pour son rejet des régimes autocratiques, idée inconvenante à son époque, il explique dans Du Contrat Social le fondement d'une société démocratique gouvernée par le peuple souverain. Cela lui valut l'interdiction de publication de ses ouvrages et une obligation de fuite vers la Suisse. Il revient d'ailleurs sur cela dans sa fameuse œuvre autobiographique : Les Confessions. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les grandes pensées des philosophes des Lumières, procurez-vous les Lettres philosophiques de Voltaire ou De l'esprit des lois de Montesquieu. Grand format, poche ou e-book... choisissez votre préféré et profitez de notre garantie satisfait ou remboursé pour découvrir de nouveaux ouvrages.
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