Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qu'on ne s'attende pas à un roman d'aventures, encore moins à des souvenirs de voyage : Impressions d'Afrique, paru en 1909, est un laboratoire d'expérimentation...
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Qu'on ne s'attende pas à un roman d'aventures, encore moins à des souvenirs de voyage : Impressions d'Afrique, paru en 1909, est un laboratoire d'expérimentation littéraire, où l'histoire commence au chapitre I ou au chapitre X, selon le choix du lecteur ; chaque mot en recèle un autre, chaque phrase contient en germe un roman à venir. Edmond Rostand, le premier, fut fasciné ; puis Marcel Duchamp - il dit s'en être inspiré pour La Mariée mise à nu -, Michel Leiris, André Breton,
Georges Perec... Et pourtant, ce texte magistral, où les excès de l'imagination n'ont d'égal que l'extrême
maîtrise de l'écriture, n'intéressa pas même les éditeurs Roussel dut le publier à son compte. Est-ce l'œuvre d'un fou mystificateur ? d'un hermétiste ? d'un oulipien avant l'heure ? Peu importe. Comme l'écrivait Paul Reboux : " C'est un livre extraordinaire, ahurissant, cocasse, chimérique ; donc, ce n'est pas un livre indifférent. "
Sommaire
Aux sources des Impressions : le texte genèse
Voyage réel, voyage rêvé
Du spectaculaire au spectacle : l'adaptation d'Impressions d'Afrique au théâtre
Qu'on ne s'attende pas à un roman d'aventures, encore moins à des souvenirs de voyage : Impressions d'Afrique, paru en 1909, est un laboratoire d'expérimentation littéraire, où l'histoire commence au chapitre I ou au chapitre X, selon le choix du lecteur ; chaque mot en recèle un autre, chaque phrase contient en germe un roman à venir. Edmond Rostand, le premier, fut fasciné ; puis Marcel Duchamp - il dit s'en être inspiré pour La Mariée mise à nu-, Michel Leiris, André Breton, Georges Perec... Et pourtant, ce texte magistral, où les excès de l'imagination n'ont d'égal que l'extrême maîtrise de l'écriture, n'intéressa pas même les éditeurs : Roussel dut le publier à son compte. Est-ce l'oeuvre d'un fou mystificateur ? d'un hermétiste ? d'un oulipien avant l'heure ? Peu importe. Comme l'écrivait Paul Reboux : "C'est un livre extraordinaire, ahurissant, cocasse, chimérique ; donc, ce n'est pas un livre indifférent".