Implicitement sexiste ?. Genre, politique et discours journalistique
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- Nombre de pages313
- PrésentationBroché
- Poids0.368 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-8107-0189-6
- EAN9782810701896
- Date de parution22/03/2012
- CollectionLe temps du genre
- ÉditeurPresses Universitaires Mirail
Résumé
L'élection présidentielle de 2007 présente une situation inédite
: pour la première fois, une femme, Ségolène Royal, se trouve
candidate d'un parti de gouvernement en position d'éligibilité,
face à un homme, Nicolas Sarkozy, dont la posture "virile" se
trouve dès lors mise en relief. Mais, alors que le genre des
candidats semble occuper une place essentielle dans la
construction de leur image, cette caractéristique est largement
éludée dans les analyses de la campagne officielle publiées
dans la presse d'information, qui se veulent au contraire
égalitaires et neutralisantes.
Pourquoi les journalistes de la presse de référence n'évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ? Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l'évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l'identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables ("vraies gens", "opinion publique" indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre.
Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.
Pourquoi les journalistes de la presse de référence n'évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ? Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l'évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l'identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables ("vraies gens", "opinion publique" indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre.
Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.
L'élection présidentielle de 2007 présente une situation inédite
: pour la première fois, une femme, Ségolène Royal, se trouve
candidate d'un parti de gouvernement en position d'éligibilité,
face à un homme, Nicolas Sarkozy, dont la posture "virile" se
trouve dès lors mise en relief. Mais, alors que le genre des
candidats semble occuper une place essentielle dans la
construction de leur image, cette caractéristique est largement
éludée dans les analyses de la campagne officielle publiées
dans la presse d'information, qui se veulent au contraire
égalitaires et neutralisantes.
Pourquoi les journalistes de la presse de référence n'évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ? Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l'évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l'identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables ("vraies gens", "opinion publique" indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre.
Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.
Pourquoi les journalistes de la presse de référence n'évoquent-ils pas en leur nom propre le rôle joué par le genre des candidats ? Comment interpréter cette représentation fuyante ? Cet ouvrage montre comment le discours journalistique repousse l'évocation du genre en politique à ses marges : il attribue une conception stéréotypée de l'identité féminine ou masculine des candidats à des locuteurs difficilement identifiables ("vraies gens", "opinion publique" indéfinie), tout en se présentant lui-même comme neutre.
Ce désengagement énonciatif rend cette représentation figée du rôle joué par le genre en politique particulièrement difficile à circonscrire, et donc à contester ou à combattre.