Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Après soixante-dix années de silence, voici enfin mise en lumière une page enfouie de l'histoire coloniale française : le recours, pour travailler...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Après soixante-dix années de silence, voici enfin mise en lumière une page enfouie de l'histoire coloniale française : le recours, pour travailler dans l'Hexagone, à une main- d'oeuvre immigrée de force. Déjà, en 2006, le film Indigènes, de Rachid Bouchareb, avait révélé un aspect peu connu de l'utilisation des peuples colonisés lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, à cette époque, la France n'avait pas seulement besoin de soldats, mais aussi d'ouvriers, afin de remplacer les Français mobilisés. Pour les travaux les plus pénibles, comme ceux du maniement des poudres dans les usines d'armement, la France fit venir en 1939 vingt mille Indochinois de sa lointaine colonie d'Extrême-Orient. Recrutés pour la plupart de force, débarqués à la prison des Baumettes à Marseille, ces hommes furent répartis à travers la France dans les entreprises relevant de la Défense nationale. Bloqués en Métropole pendant toute la durée de l'occupation allemande, logés dans des camps à la discipline très sévère, ils furent loués, pendant plusieurs années, par l'Etat français à des sociétés publiques ou privées - on leur doit le riz de Camargue -, sans qu'aucun réel salaire ne leur soit versé. Ce scandale se prolongea bien après la Libération. Renvoyés vers le Viêtnam au compte-gouttes à partir de 1946, ce n'est qu'en 1952 que les derniers de ces hommes purent enfin revoir leur patrie. Un millier fit le choix de rester en France. Après trois ans de recherches en archives et d'enquête, menée dans les banlieues de Paris et de Marseille, et jusqu'à Hanoi et aux villages les plus reculés du Viêtnam, Pierre Daum a réussi à retrouver vingt-cinq des derniers acteurs encore vivants de cet épisode si peu "positif" de l'histoire coloniale française. C'est leurs récits qu'il nous restitue dans ce livre.
Sommaire
AUX ORIGINES DU SERVICE DE LA MAIN-D'OEUVRE INDIGENE
Journaliste au Monde puis à Libération, dont il a été le correspondant pour le Languedoc-Roussillon, Pierre Daum collabore actuellement comme grand reporter au Monde diplomatique et à quelques autres journaux.