Images dans les marges. Aux limites de l'art médiéval

Par : Michael Camille

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions16,5 cm × 20,9 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-07-074275-X
  • EAN9782070742752
  • Date de parution21/03/1997
  • CollectionLe temps des images
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Que peuvent-ils bien signifier, tous ces singes lascifs, ces dragons qui se dévorent la queue, ces singes musiciens qui jouent de la harpe, ces prêtres qui se baisent le cul et tous ces jongleurs qui font la culbute sur les corniches des églises et dans les marges des manuscrits enluminés ? Michael Camille explore l'envers du monde sacré qui s'exhibe dans les marges, où trop souvent n'ont été vues que de simples décorations ou des fantaisies dépourvues de sens. Il montre que la puissance d'innovation des images de cette époque se manifeste moins dans le centre, dominé par les conventions, que dans les marges, qui exaltent la résistance aux contraintes de la société. Les imagiers du Moyen Âge se sont passionnés pour l'envers du décor, pour les exclus et les bannis. Paysans, serfs, prostituées, mendiants, tous ont trouvé place, autant que les chevaliers et les clercs, dans les bouffonneries obscènes des marges des livres de prières ou parmi les gargouilles qui semblent prendre plaisir à cracher du haut des églises. Ce livre nous aide à comprendre le rôle de la marginalité dans le fonctionnement de la société et ses représentations, et pourquoi l'art, à certaines époques, se charge d'une puissance de scandale et de subversion qui n'a pas fini de nous surprendre.
Que peuvent-ils bien signifier, tous ces singes lascifs, ces dragons qui se dévorent la queue, ces singes musiciens qui jouent de la harpe, ces prêtres qui se baisent le cul et tous ces jongleurs qui font la culbute sur les corniches des églises et dans les marges des manuscrits enluminés ? Michael Camille explore l'envers du monde sacré qui s'exhibe dans les marges, où trop souvent n'ont été vues que de simples décorations ou des fantaisies dépourvues de sens. Il montre que la puissance d'innovation des images de cette époque se manifeste moins dans le centre, dominé par les conventions, que dans les marges, qui exaltent la résistance aux contraintes de la société. Les imagiers du Moyen Âge se sont passionnés pour l'envers du décor, pour les exclus et les bannis. Paysans, serfs, prostituées, mendiants, tous ont trouvé place, autant que les chevaliers et les clercs, dans les bouffonneries obscènes des marges des livres de prières ou parmi les gargouilles qui semblent prendre plaisir à cracher du haut des églises. Ce livre nous aide à comprendre le rôle de la marginalité dans le fonctionnement de la société et ses représentations, et pourquoi l'art, à certaines époques, se charge d'une puissance de scandale et de subversion qui n'a pas fini de nous surprendre.