Ils m'ont détruit !. Le rouleau compresseur de France Télécom
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- Nombre de pages231
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.333 kg
- Dimensions14,2 cm × 22,6 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7499-1174-8
- EAN9782749911748
- Date de parution19/11/2009
- CollectionTémoignage
- ÉditeurMichel Lafon
- AuteurCyrille Louis
Résumé
Ce livre est un cri d'alarme. A travers le récit de la lente descente aux enfers qui m'a conduit à tenter de mettre fin à mes jours sur mon lieu de travail le 9 septembre 2009, j'ai voulu attirer l'attention sur les procédés détestables que beaucoup de grandes entreprises utilisent désormais pour inciter certains employés à présenter leur démission, au risque de ruiner leur avenir. Je comprends très bien les restructurations que nécessite la concurrence.
Je sais que nous, techniciens, devons constamment nous adapter au progrès, ce qui, en trente ans de maison, m'a toujours passionné. Mais faut-il, auprès des " éléments " dont on veut se séparer pour des raisons économiques, se livrer à un travail de sape qui les atteint jusque dans leur raison d'être ? Surveillés, rétrogradés, dévalorisés, beaucoup d'entre nous - surtout la quarantaine passée - ont sombré peu à peu dans un lourd désespoir, quand ils ne se sont pas donné la mort, comme l'ont fait à France Télécom vingt-cinq de mes collègues, qui n'ont pas survécu à leur geste.
Peut-être des témoignages comme celui-ci, vécus de l'intérieur, permettront-ils aux responsables du nouveau management de réfléchir. La rentabilité n'implique pas qu'on méprise à ce point le " capital " humain. Yonnel Dervin.
Je sais que nous, techniciens, devons constamment nous adapter au progrès, ce qui, en trente ans de maison, m'a toujours passionné. Mais faut-il, auprès des " éléments " dont on veut se séparer pour des raisons économiques, se livrer à un travail de sape qui les atteint jusque dans leur raison d'être ? Surveillés, rétrogradés, dévalorisés, beaucoup d'entre nous - surtout la quarantaine passée - ont sombré peu à peu dans un lourd désespoir, quand ils ne se sont pas donné la mort, comme l'ont fait à France Télécom vingt-cinq de mes collègues, qui n'ont pas survécu à leur geste.
Peut-être des témoignages comme celui-ci, vécus de l'intérieur, permettront-ils aux responsables du nouveau management de réfléchir. La rentabilité n'implique pas qu'on méprise à ce point le " capital " humain. Yonnel Dervin.
Ce livre est un cri d'alarme. A travers le récit de la lente descente aux enfers qui m'a conduit à tenter de mettre fin à mes jours sur mon lieu de travail le 9 septembre 2009, j'ai voulu attirer l'attention sur les procédés détestables que beaucoup de grandes entreprises utilisent désormais pour inciter certains employés à présenter leur démission, au risque de ruiner leur avenir. Je comprends très bien les restructurations que nécessite la concurrence.
Je sais que nous, techniciens, devons constamment nous adapter au progrès, ce qui, en trente ans de maison, m'a toujours passionné. Mais faut-il, auprès des " éléments " dont on veut se séparer pour des raisons économiques, se livrer à un travail de sape qui les atteint jusque dans leur raison d'être ? Surveillés, rétrogradés, dévalorisés, beaucoup d'entre nous - surtout la quarantaine passée - ont sombré peu à peu dans un lourd désespoir, quand ils ne se sont pas donné la mort, comme l'ont fait à France Télécom vingt-cinq de mes collègues, qui n'ont pas survécu à leur geste.
Peut-être des témoignages comme celui-ci, vécus de l'intérieur, permettront-ils aux responsables du nouveau management de réfléchir. La rentabilité n'implique pas qu'on méprise à ce point le " capital " humain. Yonnel Dervin.
Je sais que nous, techniciens, devons constamment nous adapter au progrès, ce qui, en trente ans de maison, m'a toujours passionné. Mais faut-il, auprès des " éléments " dont on veut se séparer pour des raisons économiques, se livrer à un travail de sape qui les atteint jusque dans leur raison d'être ? Surveillés, rétrogradés, dévalorisés, beaucoup d'entre nous - surtout la quarantaine passée - ont sombré peu à peu dans un lourd désespoir, quand ils ne se sont pas donné la mort, comme l'ont fait à France Télécom vingt-cinq de mes collègues, qui n'ont pas survécu à leur geste.
Peut-être des témoignages comme celui-ci, vécus de l'intérieur, permettront-ils aux responsables du nouveau management de réfléchir. La rentabilité n'implique pas qu'on méprise à ce point le " capital " humain. Yonnel Dervin.