Ils s'appelaient Victor Zigelman et Henri Krasucki, Sophie Szwarc et Yanina Sochaczewska, Jacquot Szmulewicz et Etienne Raczymow, Paulette Shlivka et Esther Rozencwajg. Le plus jeune, en 1940, avait 14 ans, le plus âgé moins de 30. Nés en Pologne ou en Roumanie, ils étaient venus en France chercher du pain et la liberté, la sécurité aussi croyaient-ils, car tous étaient juifs. Tous étaient ou devinrent communistes, et résistants organisés dans la Main-d'oeuvre immigrée (MOI), branche du PCF dissoute peu après la guerre.
Voici leur portrait de groupe, saisissant de jeunesse et de courage, aux prises avec une histoire tragique où röde une mort presque certaine. Alternant récits oraux de personnages attachants et parfois sublimes, aujourd'hui disparus, et analyse de la politique qu'ils furent conduits à suivre, voire à subir, cet ouvrage éclaire une page trouble, héroïque et polémique des années noires, qui continuent de hanter la mémoire collective.
Ils s'appelaient Victor Zigelman et Henri Krasucki, Sophie Szwarc et Yanina Sochaczewska, Jacquot Szmulewicz et Etienne Raczymow, Paulette Shlivka et Esther Rozencwajg. Le plus jeune, en 1940, avait 14 ans, le plus âgé moins de 30. Nés en Pologne ou en Roumanie, ils étaient venus en France chercher du pain et la liberté, la sécurité aussi croyaient-ils, car tous étaient juifs. Tous étaient ou devinrent communistes, et résistants organisés dans la Main-d'oeuvre immigrée (MOI), branche du PCF dissoute peu après la guerre.
Voici leur portrait de groupe, saisissant de jeunesse et de courage, aux prises avec une histoire tragique où röde une mort presque certaine. Alternant récits oraux de personnages attachants et parfois sublimes, aujourd'hui disparus, et analyse de la politique qu'ils furent conduits à suivre, voire à subir, cet ouvrage éclaire une page trouble, héroïque et polémique des années noires, qui continuent de hanter la mémoire collective.