AntonioTabucchi fait un constat simple : il existe un décalage entre le temps fulgurant et le temps intérieur.
Le temps va trop vite, affectant violemment nos vies. Les personnages de ces neufs nouvelles peinent à s'adapter à la vitesse. Ils tombent, ils boitent, restent marqués par l'usure du temps. Et la forme de la nouvelle, elle-même cloisonnée par sa fugacité accentue cet effet de mirage que constitue la vie.
Dans chaque nouvelle résonne la voix d'un homme âgé, mais qui parle à tous les âges, sauf peut-être celui de l'enfance, écrin molletonné dans lequel le temps reste un fantasme.
AntonioTabucchi fait un constat simple : il existe un décalage entre le temps fulgurant et le temps intérieur.
Le temps va trop vite, affectant violemment nos vies. Les personnages de ces neufs nouvelles peinent à s'adapter à la vitesse. Ils tombent, ils boitent, restent marqués par l'usure du temps. Et la forme de la nouvelle, elle-même cloisonnée par sa fugacité accentue cet effet de mirage que constitue la vie.
Dans chaque nouvelle résonne la voix d'un homme âgé, mais qui parle à tous les âges, sauf peut-être celui de l'enfance, écrin molletonné dans lequel le temps reste un fantasme.