Je ne peux expliquer mon amour pour ce petit roman (et pour Brigitte Smadja également), tellement percutant, tellement juste, tellement tout.
Saïd est un petit garçon qui grandit en banlieue parisienne, il aime aller en cours de français, recopier les définitions des mots qu'il aime bien dans le dictionnaire. Il aime Nadine sa maîtresse du CM2, Monsieur Théophile son professeur d'histoire géo, son copain Antoine qui l'invite parfois en Week-end à St Lô, sa grande sœur Samira qui a des beaux cheveux et son petit frère Mounir, qui es sourd et qui joue tranquillement.
Comme il a de la chance Mounir de ne rien entendre, d'être dans son monde, de ne pas entendre les parents qui se disputent, de ne pas se rendre compte que leur grand frère Abdelkrim file un mauvais coton.
Abdelkrim et Tarek le cousin, sont les deux terreurs du collège, ils rackettent, ils dealent, ils font des trafics en tout genre. Ils jouent aux voyous. Il font les loubards pour rigoler.
Saïd lui, regarde ça de loin. Il se sent même coupable d'avoir honte, d'avoir honte d'habiter dans un HLM où la télé tourne toute la journée, où on ne part pas en vacances, où les gens se disputent. Comme il aimerait être ailleurs Saïd.
Du haut de son petit âge, il questionne avec beaucoup de sincérité, de simplicité, de justesse, la notion de déterminisme social, d'origine et d'identité tout simplement..
C'est un grand classique, un essentiel pour moi !
Je ne peux expliquer mon amour pour ce petit roman (et pour Brigitte Smadja également), tellement percutant, tellement juste, tellement tout.
Saïd est un petit garçon qui grandit en banlieue parisienne, il aime aller en cours de français, recopier les définitions des mots qu'il aime bien dans le dictionnaire. Il aime Nadine sa maîtresse du CM2, Monsieur Théophile son professeur d'histoire géo, son copain Antoine qui l'invite parfois en Week-end à St Lô, sa grande sœur Samira qui a des beaux cheveux et son petit frère Mounir, qui es sourd et qui joue tranquillement.
Comme il a de la chance Mounir de ne rien entendre, d'être dans son monde, de ne pas entendre les parents qui se disputent, de ne pas se rendre compte que leur grand frère Abdelkrim file un mauvais coton.
Abdelkrim et Tarek le cousin, sont les deux terreurs du collège, ils rackettent, ils dealent, ils font des trafics en tout genre. Ils jouent aux voyous. Il font les loubards pour rigoler.
Saïd lui, regarde ça de loin. Il se sent même coupable d'avoir honte, d'avoir honte d'habiter dans un HLM où la télé tourne toute la journée, où on ne part pas en vacances, où les gens se disputent. Comme il aimerait être ailleurs Saïd.
Du haut de son petit âge, il questionne avec beaucoup de sincérité, de simplicité, de justesse, la notion de déterminisme social, d'origine et d'identité tout simplement..
C'est un grand classique, un essentiel pour moi !