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Par : Jocelyne Coster

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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • Poids0.555 kg
  • Dimensions24,6 cm × 17,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-87317-418-7
  • EAN9782873174187
  • Date de parution19/02/2014
  • ÉditeurLa Lettre volée
  • PostfacierEric Clémens

Résumé

Le paradigme de Jocelyne Coster est que la cartographie est un mode de représentation applicable à d'autres supports que la terre, par exemple à soi-même. Les empreintes digitales ou d'autres parties corporelles offrent en effet des similitudes formelles avec les courbes de niveaux et déterminent une identité. Associant données cartographiques et corporelles, l'artiste sème le cloute sur l'image présentée et propose une représentation originale de l'humain dans sa diversité et sa complexité.
Un corps humain traité, numérisé, reproduit à différentes échelles et diverses techniques est ainsi interrogé et devient par étages "figure virtuelle de l'identification". Partant de lignes de crête séparant des vallées, les algorithmes de reconnaissance d'empreintes peuvent alors dresser une identité. La biométrie on le sait dispose d'autres ressources qui l'ont résonner une idée de contrôle. Contrôle lié à la notion d'espaces déterminés un territoire, des frontières arbitraires posées sur un paysage.
Corps et territoire ont donc une longue histoire commune. Le "corps en recherche de territoire" est une situation actuelle, dramatique parfois, décrite et banalisée chaque jour par les médias. Car l'objet est bien là : cartographie au service du contrôle par le truchement de nouvelles technologies, corps objet d'une hyper cartographie, analyse des allées et venues de corps dans l'espace et le temps.
Quand micro et macro s'enchevêtrent, la pulsion scopique produit des images dont l'utilité est, à certains égards, d'ordre critique.
Le paradigme de Jocelyne Coster est que la cartographie est un mode de représentation applicable à d'autres supports que la terre, par exemple à soi-même. Les empreintes digitales ou d'autres parties corporelles offrent en effet des similitudes formelles avec les courbes de niveaux et déterminent une identité. Associant données cartographiques et corporelles, l'artiste sème le cloute sur l'image présentée et propose une représentation originale de l'humain dans sa diversité et sa complexité.
Un corps humain traité, numérisé, reproduit à différentes échelles et diverses techniques est ainsi interrogé et devient par étages "figure virtuelle de l'identification". Partant de lignes de crête séparant des vallées, les algorithmes de reconnaissance d'empreintes peuvent alors dresser une identité. La biométrie on le sait dispose d'autres ressources qui l'ont résonner une idée de contrôle. Contrôle lié à la notion d'espaces déterminés un territoire, des frontières arbitraires posées sur un paysage.
Corps et territoire ont donc une longue histoire commune. Le "corps en recherche de territoire" est une situation actuelle, dramatique parfois, décrite et banalisée chaque jour par les médias. Car l'objet est bien là : cartographie au service du contrôle par le truchement de nouvelles technologies, corps objet d'une hyper cartographie, analyse des allées et venues de corps dans l'espace et le temps.
Quand micro et macro s'enchevêtrent, la pulsion scopique produit des images dont l'utilité est, à certains égards, d'ordre critique.