Idées de la Chine au XIXe siècle. Entre France et Allemagne

Par : Marie Dollé, Geneviève Espagne

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • Poids0.706 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-84654-282-1
  • EAN9782846542821
  • Date de parution27/03/2014
  • ÉditeurIndes savantes (Les)

Résumé

On a pu parler pour le XVIIIe siècle d'une "Europe chinoise". La Chine était alors connue grâce aux écrits des missionnaires jésuites et des voyageurs ; des philosophes comme Leibniz ou Voltaire s'enthousiasmaient pour sa culture et son mode de gouvernement : l'empereur devint l'archétype rêvé du monarque éclairé, tandis que l'engouement pour l'Empire du Milieu se manifestait dans la peinture, l'artisanat et même l'architecture.
Au XIXe siècle, après la dissolution de l'Ordre des jésuites, avec l'avènement d'une approche scientifique des savoirs, dans le contexte d'une concurrence exacerbée entre les nations, les idées sur la Chine évoluent. Les textes et les objets continuent de circuler, les savoirs s'affinent, l'imaginaire s'enrichit malgré la permanence des stéréotypes et la sombre actualité des conflits coloniaux. Le présent recueil retrace ces mouvements depuis la création de la première chaire européenne de chinois au Collège de France en 1814 jusqu'à la renaissance artistique du début du XXe siècle, favorisée par le contact de la Chine, l'entremise des traducteurs, des collectionneurs et des archéologues, qui lui apportent une contribution remarquable.
Sans prétendre à l'exhaustivité, l'ouvrage dessine un espace d'accueil européen et, plus spécifiquement, franco-allemand : c'est ainsi que l'héritage de la Chine devient aussi fondamental que celui de la Grèce.
On a pu parler pour le XVIIIe siècle d'une "Europe chinoise". La Chine était alors connue grâce aux écrits des missionnaires jésuites et des voyageurs ; des philosophes comme Leibniz ou Voltaire s'enthousiasmaient pour sa culture et son mode de gouvernement : l'empereur devint l'archétype rêvé du monarque éclairé, tandis que l'engouement pour l'Empire du Milieu se manifestait dans la peinture, l'artisanat et même l'architecture.
Au XIXe siècle, après la dissolution de l'Ordre des jésuites, avec l'avènement d'une approche scientifique des savoirs, dans le contexte d'une concurrence exacerbée entre les nations, les idées sur la Chine évoluent. Les textes et les objets continuent de circuler, les savoirs s'affinent, l'imaginaire s'enrichit malgré la permanence des stéréotypes et la sombre actualité des conflits coloniaux. Le présent recueil retrace ces mouvements depuis la création de la première chaire européenne de chinois au Collège de France en 1814 jusqu'à la renaissance artistique du début du XXe siècle, favorisée par le contact de la Chine, l'entremise des traducteurs, des collectionneurs et des archéologues, qui lui apportent une contribution remarquable.
Sans prétendre à l'exhaustivité, l'ouvrage dessine un espace d'accueil européen et, plus spécifiquement, franco-allemand : c'est ainsi que l'héritage de la Chine devient aussi fondamental que celui de la Grèce.
L'imaginaire des langues
Marie Dollé
E-book
13,99 €
Victor Segalen
Marie Dollé, Christian Doumet
Grand Format
29,00 €