Homme politique. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure (1878). Agrégé de philosophie. Docteur ès lettres (1892). Député du Tarn (1885-1889 ; 1893-1898 ; 1902-1914). Fondateur du journal "L' Humanité" (en avril 1904). Un des principaux artisans de la fusion des deux partis socialistes français qui donnèrent naissance (en 1905), à la S.F.I.O (Section Française de l'Internationale Ouvrière).
Idéalisme Et matérialisme
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- Nombre de pages32
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.35 kg
- Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 3,0 cm
- ISBN2-902963-71-8
- EAN9782902963713
- Date de parution01/01/1946
- ÉditeurSpartacus
Résumé
En décembre 1894 et janvier 1895, Jaurès et Lafargue donnent chacun une conférence - la seconde répondant à la première - sur l'origine des idées, et en particulier sur l'aspiration à la justice qui paraît être au coeur du mouvement socialiste. Pour Jaurès, il n'est pas possible d'opposer la conception idéaliste et la conception matérialiste de l'Histoire, même si celle-ci semble se dérouler "selon une loi mécanique" .
Lafargue lui oppose en particulier que l'aspiration à la justice elle-même surgit de l'injustice qui naît avec la propriété privée et que l'idéal de paix et de bonheur qui a mobilisé à différentes époques penseurs et combattants "n'est pas une production spontanée du cerveau humain" mais "un souvenir lointain de cette époque communiste que l'homme a dû traverser avant d'arriver à la propriété privée" .
Dans son introduction, Aimé Patri analyse les deux démarches et montre leurs limites ; il rappelle la critique apportée par Marx au matérialisme de Feuerbach et que, s'il a insisté sur la primauté à donner à l'action, celle-ci ne prend son sens que guidée par la pensée.
Lafargue lui oppose en particulier que l'aspiration à la justice elle-même surgit de l'injustice qui naît avec la propriété privée et que l'idéal de paix et de bonheur qui a mobilisé à différentes époques penseurs et combattants "n'est pas une production spontanée du cerveau humain" mais "un souvenir lointain de cette époque communiste que l'homme a dû traverser avant d'arriver à la propriété privée" .
Dans son introduction, Aimé Patri analyse les deux démarches et montre leurs limites ; il rappelle la critique apportée par Marx au matérialisme de Feuerbach et que, s'il a insisté sur la primauté à donner à l'action, celle-ci ne prend son sens que guidée par la pensée.
En décembre 1894 et janvier 1895, Jaurès et Lafargue donnent chacun une conférence - la seconde répondant à la première - sur l'origine des idées, et en particulier sur l'aspiration à la justice qui paraît être au coeur du mouvement socialiste. Pour Jaurès, il n'est pas possible d'opposer la conception idéaliste et la conception matérialiste de l'Histoire, même si celle-ci semble se dérouler "selon une loi mécanique" .
Lafargue lui oppose en particulier que l'aspiration à la justice elle-même surgit de l'injustice qui naît avec la propriété privée et que l'idéal de paix et de bonheur qui a mobilisé à différentes époques penseurs et combattants "n'est pas une production spontanée du cerveau humain" mais "un souvenir lointain de cette époque communiste que l'homme a dû traverser avant d'arriver à la propriété privée" .
Dans son introduction, Aimé Patri analyse les deux démarches et montre leurs limites ; il rappelle la critique apportée par Marx au matérialisme de Feuerbach et que, s'il a insisté sur la primauté à donner à l'action, celle-ci ne prend son sens que guidée par la pensée.
Lafargue lui oppose en particulier que l'aspiration à la justice elle-même surgit de l'injustice qui naît avec la propriété privée et que l'idéal de paix et de bonheur qui a mobilisé à différentes époques penseurs et combattants "n'est pas une production spontanée du cerveau humain" mais "un souvenir lointain de cette époque communiste que l'homme a dû traverser avant d'arriver à la propriété privée" .
Dans son introduction, Aimé Patri analyse les deux démarches et montre leurs limites ; il rappelle la critique apportée par Marx au matérialisme de Feuerbach et que, s'il a insisté sur la primauté à donner à l'action, celle-ci ne prend son sens que guidée par la pensée.