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  • Nombre de pages297
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,7 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-07-044988-0
  • EAN9782070449880
  • Date de parution26/09/2013
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurMi-Kyung Choi
  • TraducteurJean-Noël Juttet

Résumé

"Sori, c'est un marécage. Plus on essaie d'en sortir, plus on s'enfonce". Yu aurait dû écouter les présages de sa mère, l'ultimatum de sa femme et ne pas accepter cette mutation dans la ville de Sori. Car le voici bientôt pris en chasse par les habitants, sans portefeuille ni interlocuteur professionnel, emporté dans une aventure en spirale digne des pires cauchemars. D'autant qu'une étrange lumière flotte parfois, comme une autre menace, sur les sommets du Sosan-bong.
Sous le double patronage de Kafka et de Camus, Lee Seung-U nous offre le roman d'une initiation à l'envers, entre enlisement et noyade, où il s'agit de désapprendre tout de soi et des autres. Après La vie rêvée des plantes, il démontre un talent et une originalité uniques dans la littérature coréenne contemporaine.
"Sori, c'est un marécage. Plus on essaie d'en sortir, plus on s'enfonce". Yu aurait dû écouter les présages de sa mère, l'ultimatum de sa femme et ne pas accepter cette mutation dans la ville de Sori. Car le voici bientôt pris en chasse par les habitants, sans portefeuille ni interlocuteur professionnel, emporté dans une aventure en spirale digne des pires cauchemars. D'autant qu'une étrange lumière flotte parfois, comme une autre menace, sur les sommets du Sosan-bong.
Sous le double patronage de Kafka et de Camus, Lee Seung-U nous offre le roman d'une initiation à l'envers, entre enlisement et noyade, où il s'agit de désapprendre tout de soi et des autres. Après La vie rêvée des plantes, il démontre un talent et une originalité uniques dans la littérature coréenne contemporaine.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
keugossi eodideun
Le supplice des Heures. "A vrai dire, ce n'est pas seulement une question de distance. de même que les Terriens ne peuvent comprendre les pensées ni les lois de ceux qui vivent sur d'autres planètes, les gens de là-bas, loin de Sori, ne peuvent comprendre ce qui se passe ici. Quand l'écart est trop grand, on ne peut s'intéresser aux autres. Ce qui est différent inspire de la peur". J'ai retrouvé dans ce roman des échos des oeuvres majeures de Kobo Abe, l'auteur se réclame d'ailleurs une filiation avec Dostoïevski, Kafka et Camus. L'histoire est celle d'une descente aux enfers, d'un écroulement qui se fait tout en lenteur, comme celui d'un château de sable prit par les premiers assauts de la marée. C'est l'histoire d'une mise au placard, plutôt que se faire licencié un homme est muté dans une ville éloignée de la capitale, une ville prise entre un lac et une montagne où il va immédiatement se heurter aux habitants du lieu, ses premières impressions le déstabilise, comme une anesthésie précédant un dépeçage opéré par des "assassins sans couteaux". Lenteur et cruauté président à l'écriture fine et implacable de l'auteur, le protagoniste de cette histoire reste profondément humain alors même qu'il se heurte à une logique où domine l'injustice. L'auteur nous montre comment Yu se heurte au quotidien, dans ce qui fait l'essence même d'un citoyen, comment il est peu à peu raboté face à la minéralité de cette injustice, mais qu'il existe aussi des forces qui la dépassent. de nombreuses questions philosophiques jalonnent le roman, celle de la liberté est beaucoup développée, étirée, triturée dans tous les sens, celle de notre finitude est un chant désespéré, quant à celle de nos croyances ? Elle est sont comme une lueur sur la montagne...
Le supplice des Heures. "A vrai dire, ce n'est pas seulement une question de distance. de même que les Terriens ne peuvent comprendre les pensées ni les lois de ceux qui vivent sur d'autres planètes, les gens de là-bas, loin de Sori, ne peuvent comprendre ce qui se passe ici. Quand l'écart est trop grand, on ne peut s'intéresser aux autres. Ce qui est différent inspire de la peur". J'ai retrouvé dans ce roman des échos des oeuvres majeures de Kobo Abe, l'auteur se réclame d'ailleurs une filiation avec Dostoïevski, Kafka et Camus. L'histoire est celle d'une descente aux enfers, d'un écroulement qui se fait tout en lenteur, comme celui d'un château de sable prit par les premiers assauts de la marée. C'est l'histoire d'une mise au placard, plutôt que se faire licencié un homme est muté dans une ville éloignée de la capitale, une ville prise entre un lac et une montagne où il va immédiatement se heurter aux habitants du lieu, ses premières impressions le déstabilise, comme une anesthésie précédant un dépeçage opéré par des "assassins sans couteaux". Lenteur et cruauté président à l'écriture fine et implacable de l'auteur, le protagoniste de cette histoire reste profondément humain alors même qu'il se heurte à une logique où domine l'injustice. L'auteur nous montre comment Yu se heurte au quotidien, dans ce qui fait l'essence même d'un citoyen, comment il est peu à peu raboté face à la minéralité de cette injustice, mais qu'il existe aussi des forces qui la dépassent. de nombreuses questions philosophiques jalonnent le roman, celle de la liberté est beaucoup développée, étirée, triturée dans tous les sens, celle de notre finitude est un chant désespéré, quant à celle de nos croyances ? Elle est sont comme une lueur sur la montagne...
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Le supplice des Heures.
"A vrai dire, ce n'est pas seulement une question de distance. De même que les Terriens ne peuvent comprendre les pensées ni les lois de ceux qui vivent sur d'autres planètes, les gens de là-bas, loin de Sori, ne peuvent comprendre ce qui se passe ici. Quand l'écart est trop grand, on ne peut s'intéresser aux autres. Ce qui est différent inspire de la peur". J'ai retrouvé dans ce roman des échos des oeuvres majeures de Kobo Abe, l'auteur se réclame d'ailleurs une filiation avec Dostoïevski, Kafka et Camus. L'histoire est celle d'une descente aux enfers, d'un écroulement qui se fait tout en lenteur, comme celui d'un château de sable prit par les premiers assauts de la marée. C'est l'histoire d'une mise au placard, plutôt que se faire licencié un homme est muté dans une ville éloignée de la capitale, une ville prise entre un lac et une montagne où il va immédiatement se heurter aux habitants du lieu, ses premières impressions le déstabilise, comme une anesthésie précédant un dépeçage opéré par des "assassins sans couteaux". Lenteur et cruauté président à l'écriture fine et implacable de l'auteur, le protagoniste de cette histoire reste profondément humain alors même qu'il se heurte à une logique où domine l'injustice. L'auteur nous montre comment Yu se heurte au quotidien, dans ce qui fait l'essence même d'un citoyen, comment il est peu à peu raboté face à la minéralité de cette injustice, mais qu'il existe aussi des forces qui la dépassent. De nombreuses questions philosophiques jalonnent le roman, celle de la liberté est beaucoup développée, étirée, triturée dans tous les sens, celle de notre finitude est un chant désespéré, quant à celle de nos croyances ? Elle est sont comme une lueur sur la montagne...
"A vrai dire, ce n'est pas seulement une question de distance. De même que les Terriens ne peuvent comprendre les pensées ni les lois de ceux qui vivent sur d'autres planètes, les gens de là-bas, loin de Sori, ne peuvent comprendre ce qui se passe ici. Quand l'écart est trop grand, on ne peut s'intéresser aux autres. Ce qui est différent inspire de la peur". J'ai retrouvé dans ce roman des échos des oeuvres majeures de Kobo Abe, l'auteur se réclame d'ailleurs une filiation avec Dostoïevski, Kafka et Camus. L'histoire est celle d'une descente aux enfers, d'un écroulement qui se fait tout en lenteur, comme celui d'un château de sable prit par les premiers assauts de la marée. C'est l'histoire d'une mise au placard, plutôt que se faire licencié un homme est muté dans une ville éloignée de la capitale, une ville prise entre un lac et une montagne où il va immédiatement se heurter aux habitants du lieu, ses premières impressions le déstabilise, comme une anesthésie précédant un dépeçage opéré par des "assassins sans couteaux". Lenteur et cruauté président à l'écriture fine et implacable de l'auteur, le protagoniste de cette histoire reste profondément humain alors même qu'il se heurte à une logique où domine l'injustice. L'auteur nous montre comment Yu se heurte au quotidien, dans ce qui fait l'essence même d'un citoyen, comment il est peu à peu raboté face à la minéralité de cette injustice, mais qu'il existe aussi des forces qui la dépassent. De nombreuses questions philosophiques jalonnent le roman, celle de la liberté est beaucoup développée, étirée, triturée dans tous les sens, celle de notre finitude est un chant désespéré, quant à celle de nos croyances ? Elle est sont comme une lueur sur la montagne...
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