Ian Curtis est certainement la plus belle figure rimbaldienne du post-punk. Déchiré entre le succès en devenir de son groupe et ses amours, il a fini par choisir sa voie fatale ce 18 mai 1980. Ian Curtis laissera une trace indélébile dans l'histoire de la musique rock. Un avant et un après. Diego Gil s'attache, dans ce court livre, à raconter la dernière journée de Ian Curtis.
Un ouvrage qui revient sur la vie et les tourments de Ian Curtis à l'occasion de ses dernieres 24 heures Ian Curtis, avec son groupe, Joy Division, a marqué définitivement son empreinte dans l'industrie musicale. Banlieusard de Manchester, Ian Curtis, avec ses acolytes de Joy Division, choisit d'emprunter dès 1976 une destinée punk. Après quelques tatonnements, il crééra un univers inédit dans la rock.
Précurseur du mouvement dit post-punk, il influencera le courant cold wave, new wave, etc. Mais le jeune Ian, en proie à ses doutes, ses errances, et d'une santé, aussi bien mentale que physique fragile, son introspection dans la noirceur du monde le poussera à commettre l'acte radical le 18 mai 1980. A 23 ans, sa femme, Deborah, le découvre pendu dans la cuisine, la veille d'une tournée américaine qui s'annonçait légendaire.
Le groupe laisse en héritage deux albums (dont un posthume), et ouvre la voie au groupe New Order, fondé par les membres de Joy Division. Diégo Gil s'attache, dans ce petit livre, à raconter la dernière journée de Ian Curtis. Les fans et profanes de Joy Division trouveront un plaisir à (re)découvrir le portrait tourmenté de l'intello punk, qui n'a jamais réussi à trouver sa place. Ian Curtis a fait l'objet d'un biopic, Control, en 2007, réalisé par Anton Corbijn (photographe du groupe, et de U2 entre autres).