Si la maison de Victor Hugo à Paris en donne un éclatant aperçu dans deux salles - le salon chinois et la salle à manger de Juliette Drouet -, peu de gens ont réellement conscience du talent et de l'engagement dont fit preuve Victor Hugo dans le domaine de la décoration. Ce goût s'est essentiellement exprimé à Guernesey durant la longue période que dura son exil de 1855 à 1870. D'abord à Hauteville House, qui fut la seule maison dont il devint propriétaire, théâtre de l'inépuisable créativité hugolienne en matière de décoration d'intérieur puis à Hauteville II où il créa des décors peints sur bois surprenant de fantaisie et d'imagination.
Ces décors et arrangements constituent en effet une oeuvre à part entière dans la carrière de l'écrivain. Hauteville reste un "autographe à trois étages" d'après son fils Charles Hugo et c'est vrai qu'elle contient des constantes de l'univers hugolien : ombre, lumière, noirceur, illusion, reflets... Gérard Audinet, après le succès de l'ouvrage Victor Hugo. Dessins, s'est attaché à retracer pas à pas l'histoire de chacune des demeures de l'écrivain depuis la rue Nôtre-Dame-des-Champs jusqu'à la dernière demeure avenue d'Eylau, montrant, à travers mobiliers et décors conservés par les Maisons de Victor Hugo, comment l'écrivain de génie fut également un génial arrangeur de logis.
Si la maison de Victor Hugo à Paris en donne un éclatant aperçu dans deux salles - le salon chinois et la salle à manger de Juliette Drouet -, peu de gens ont réellement conscience du talent et de l'engagement dont fit preuve Victor Hugo dans le domaine de la décoration. Ce goût s'est essentiellement exprimé à Guernesey durant la longue période que dura son exil de 1855 à 1870. D'abord à Hauteville House, qui fut la seule maison dont il devint propriétaire, théâtre de l'inépuisable créativité hugolienne en matière de décoration d'intérieur puis à Hauteville II où il créa des décors peints sur bois surprenant de fantaisie et d'imagination.
Ces décors et arrangements constituent en effet une oeuvre à part entière dans la carrière de l'écrivain. Hauteville reste un "autographe à trois étages" d'après son fils Charles Hugo et c'est vrai qu'elle contient des constantes de l'univers hugolien : ombre, lumière, noirceur, illusion, reflets... Gérard Audinet, après le succès de l'ouvrage Victor Hugo. Dessins, s'est attaché à retracer pas à pas l'histoire de chacune des demeures de l'écrivain depuis la rue Nôtre-Dame-des-Champs jusqu'à la dernière demeure avenue d'Eylau, montrant, à travers mobiliers et décors conservés par les Maisons de Victor Hugo, comment l'écrivain de génie fut également un génial arrangeur de logis.