En cours de chargement...
"Nous devons déjà à Jean-Jacques Groleau un essai sur Rachmaninov, aussi extraordinaire compositeur qu'exécutant, qui certes avait tout pour être le meilleur interprète de lui-même. Son seul rival pianiste fut peut-être bien, sur le tard, Vladimir Horowitz, son cadet de trente ans. Compositeur, Horowitz ne le fut en rien. Mais exécutant et interprète seulement, et dévorant : d'une autorité si magnétique qu'on était obligé de croire que ce qu'il jouait avait été écrit à l'intention expresse de ses moyens phénoménaux, et paradoxaux [...].
Groleau n'a cessé d'écouter et réécouter Horowitz, qu'il n'a pu entendre lise ; et jusqu'à ses immortels récitals de Carnegie Hall où d'un jour à l'autre l'esprit, l'attaque, l'humeur changent, et pourtant l'auteur apparaît, aussi évident, aussi nécessaire chaque fois." André Tubeuf (extrait de la préface). Comme tous les volumes de la collection "Classica", cet Horowitz est enrichi d'un index, d'une chronologie et de repères bibliographiques.