"Honni soit qui mal y pense". Comédie baroque, [Paris, Théâtre de Paris, 26 octobre 1972
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- Nombre de pages136
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.1 kg
- Dimensions11,0 cm × 16,5 cm × 0,8 cm
- ISBN2-07-032027-8
- EAN9782070320271
- Date de parution01/10/1972
- CollectionThéâtre du monde entier
- ÉditeurGallimard
Résumé
"Il est duc et pair, aristocrate anglais, membre de la classe dirigeante. Il est naturel qu'il se prenne pour Dieu", explique le médecin du duc de Gurney, quatorzième héritier du titre. Mais même parmi les "grands de la terre" britanniques, la folie des grandeurs portée à ces extrémités provoque des situations peu banales. Première pièce de Peter Barnes, The Ruling Class est créée en 1968 à Nottingham.
Le succès qu'elle remporte la conduit trois mois plus tard à se transporter à Londres, et décide Peter O'Toole à interpréter le rôle du duc dans la version filmée. C'est, d'abord, une farce "hénaurme", dont le Sunday Times dit qu'elle provoque "la plus extravagante jubilation". Mais au fur et à mesure que la pièce rebondit, cocasse et toujours inattendue, on s'aperçoit qu'il y a bien plus, dans The Ruling Class, qu'une satire sociale, burlesque et féroce.
Le grand critique anglais Harold Hobson y voit aussi, derrière l'humour déchaîné, "une tragédie dévastatrice et sauvage". "Comédie baroque", dit l'auteur. C'est en effet une farce, une comédie de moeurs. Mais aussi une moralité, une "sotie" sur le problème du Bien et du Mal. On croyait seulement avoir envie de rire. On se découvre soudain touché, ému. Et on s'explique que Claude Rich, après avoir interprété Victor ou Les enfants au pouvoir, Pinter et Hadrien VII, se soit "reconnu" dans le personnage de Jack, quatorzième duc de Gurney.
Ce fou moins fou, sans doute, qu'il n'y paraît.
Le succès qu'elle remporte la conduit trois mois plus tard à se transporter à Londres, et décide Peter O'Toole à interpréter le rôle du duc dans la version filmée. C'est, d'abord, une farce "hénaurme", dont le Sunday Times dit qu'elle provoque "la plus extravagante jubilation". Mais au fur et à mesure que la pièce rebondit, cocasse et toujours inattendue, on s'aperçoit qu'il y a bien plus, dans The Ruling Class, qu'une satire sociale, burlesque et féroce.
Le grand critique anglais Harold Hobson y voit aussi, derrière l'humour déchaîné, "une tragédie dévastatrice et sauvage". "Comédie baroque", dit l'auteur. C'est en effet une farce, une comédie de moeurs. Mais aussi une moralité, une "sotie" sur le problème du Bien et du Mal. On croyait seulement avoir envie de rire. On se découvre soudain touché, ému. Et on s'explique que Claude Rich, après avoir interprété Victor ou Les enfants au pouvoir, Pinter et Hadrien VII, se soit "reconnu" dans le personnage de Jack, quatorzième duc de Gurney.
Ce fou moins fou, sans doute, qu'il n'y paraît.
"Il est duc et pair, aristocrate anglais, membre de la classe dirigeante. Il est naturel qu'il se prenne pour Dieu", explique le médecin du duc de Gurney, quatorzième héritier du titre. Mais même parmi les "grands de la terre" britanniques, la folie des grandeurs portée à ces extrémités provoque des situations peu banales. Première pièce de Peter Barnes, The Ruling Class est créée en 1968 à Nottingham.
Le succès qu'elle remporte la conduit trois mois plus tard à se transporter à Londres, et décide Peter O'Toole à interpréter le rôle du duc dans la version filmée. C'est, d'abord, une farce "hénaurme", dont le Sunday Times dit qu'elle provoque "la plus extravagante jubilation". Mais au fur et à mesure que la pièce rebondit, cocasse et toujours inattendue, on s'aperçoit qu'il y a bien plus, dans The Ruling Class, qu'une satire sociale, burlesque et féroce.
Le grand critique anglais Harold Hobson y voit aussi, derrière l'humour déchaîné, "une tragédie dévastatrice et sauvage". "Comédie baroque", dit l'auteur. C'est en effet une farce, une comédie de moeurs. Mais aussi une moralité, une "sotie" sur le problème du Bien et du Mal. On croyait seulement avoir envie de rire. On se découvre soudain touché, ému. Et on s'explique que Claude Rich, après avoir interprété Victor ou Les enfants au pouvoir, Pinter et Hadrien VII, se soit "reconnu" dans le personnage de Jack, quatorzième duc de Gurney.
Ce fou moins fou, sans doute, qu'il n'y paraît.
Le succès qu'elle remporte la conduit trois mois plus tard à se transporter à Londres, et décide Peter O'Toole à interpréter le rôle du duc dans la version filmée. C'est, d'abord, une farce "hénaurme", dont le Sunday Times dit qu'elle provoque "la plus extravagante jubilation". Mais au fur et à mesure que la pièce rebondit, cocasse et toujours inattendue, on s'aperçoit qu'il y a bien plus, dans The Ruling Class, qu'une satire sociale, burlesque et féroce.
Le grand critique anglais Harold Hobson y voit aussi, derrière l'humour déchaîné, "une tragédie dévastatrice et sauvage". "Comédie baroque", dit l'auteur. C'est en effet une farce, une comédie de moeurs. Mais aussi une moralité, une "sotie" sur le problème du Bien et du Mal. On croyait seulement avoir envie de rire. On se découvre soudain touché, ému. Et on s'explique que Claude Rich, après avoir interprété Victor ou Les enfants au pouvoir, Pinter et Hadrien VII, se soit "reconnu" dans le personnage de Jack, quatorzième duc de Gurney.
Ce fou moins fou, sans doute, qu'il n'y paraît.