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Dans ses dernières séries, la technique d'InSook Hong s'affine et se fait plus délicate. Il devient d'ailleurs plus difficile d'en connaître tout à fait les secrets, puisque personne jamais n'assiste à ses performances intimes. Ses mains fertiles laissent remonter à la surface des paysages d'eau. Reprenant le principe Taoiste du Wu-Wei (le non-agir), l'artiste se livre au hasard des rencontres de la couleur et de l'eau, en n'allant pas au-delà d'une action spontanée, en ne s'engageant dans aucune voie calculée, en n'agissant pas au-delà du strict minimum.
Ses encres gouachées paraissent décliner la notion d'onde comme transport d'énergie sans transport de matière. InSook Hong fait s'écouler l'eau comme la matière du temps, qu'elle emprisonne en giclures, ratures, délavages, afin d'en dévoiler la conception naturelle cachée.
