Homo detritus. Critique de la société du déchet

Par : Baptiste Monsaingeon
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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7578-8643-4
  • EAN9782757886434
  • Date de parution01/10/2020
  • CollectionPOINTS TERRE
  • ÉditeurPoints

Résumé

Stockés dans des décharges, éparpillés à la surface des océans ou dispersés en particules invisibles dans l'atmosphère, les déchets sont désormais des traces indélébiles de notre présence sur terre autant que des symptômes de la crise protéiforme du monde contemporain. Après les avoir enfouis, il est devenu impératif de les réduire, de les réutiliser, de les recycler. A l'heure de l'économie circulaire, l'idéal d'un monde sans restes tend à faire consensus.
Cette promesse rappelle un mensonge de la tribu Chagga, évoqué par l'anthropologue Mary Douglas, où les mâles adultes affirment ne jamais déféquer, contrairement aux femmes et aux enfants, demeurant esclaves de leur corps. Ce livre montre que la quête de pureté, qui organise l'histoire du déchet dans nos sociétés industrielles, fabrique un aveuglement collectif. Il raconte comment homo detritus, face cachée d'homo oeconomicus, croit sauver la planète en "bien jetant".
Stockés dans des décharges, éparpillés à la surface des océans ou dispersés en particules invisibles dans l'atmosphère, les déchets sont désormais des traces indélébiles de notre présence sur terre autant que des symptômes de la crise protéiforme du monde contemporain. Après les avoir enfouis, il est devenu impératif de les réduire, de les réutiliser, de les recycler. A l'heure de l'économie circulaire, l'idéal d'un monde sans restes tend à faire consensus.
Cette promesse rappelle un mensonge de la tribu Chagga, évoqué par l'anthropologue Mary Douglas, où les mâles adultes affirment ne jamais déféquer, contrairement aux femmes et aux enfants, demeurant esclaves de leur corps. Ce livre montre que la quête de pureté, qui organise l'histoire du déchet dans nos sociétés industrielles, fabrique un aveuglement collectif. Il raconte comment homo detritus, face cachée d'homo oeconomicus, croit sauver la planète en "bien jetant".