Homo considera : la pastorale lyrique de Philippe le Chancelier. Une étude des conduits monodiques

Par : Anne Zoe Rillon-Marne

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  • Poids0.62 kg
  • ISBN978-2-503-54466-3
  • EAN9782503544663
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Au tournant du XIIe et du XIIIe siècle, les thématiques moralisatrices tiennent une place importante dans les sources musicales parisiennes, particulièrement dans la pratique du conductus. L'analyse d'une sélection de conduits monodiques moraux attribués à Philippe le Chancelier révèle les qualités oratoires et rhétoriques de cette production tant par le texte que par la musique. Les deux entretiennent une relation complexe qui peut être de valoriser les sons des mots, d'en clarifier le sens ou encore de mettre en place une construction savante, à l'intention des esprits habitués aux subtilités de la poésie rythmique latine et des mélodies du plain-chant.
Le désir de communication du message moral impose ses règles et ses figures, comme autant de techniques apprises au contact d'autres pratiques du discours, notamment celle du sermon. Les capacités du prédicateur à structurer son message et le fonder sur un substrat culturel scolaire et biblique se trouvent ainsi réinvesties dans l'élaboration de ces constructions lyriques. Ainsi, par la collaboration de tous ces moyens, la pastorale se loge là où le discours peut trouver une efficacité nouvelle, dans la musique des mots et la déclamation de la voix chantée.
Au tournant du XIIe et du XIIIe siècle, les thématiques moralisatrices tiennent une place importante dans les sources musicales parisiennes, particulièrement dans la pratique du conductus. L'analyse d'une sélection de conduits monodiques moraux attribués à Philippe le Chancelier révèle les qualités oratoires et rhétoriques de cette production tant par le texte que par la musique. Les deux entretiennent une relation complexe qui peut être de valoriser les sons des mots, d'en clarifier le sens ou encore de mettre en place une construction savante, à l'intention des esprits habitués aux subtilités de la poésie rythmique latine et des mélodies du plain-chant.
Le désir de communication du message moral impose ses règles et ses figures, comme autant de techniques apprises au contact d'autres pratiques du discours, notamment celle du sermon. Les capacités du prédicateur à structurer son message et le fonder sur un substrat culturel scolaire et biblique se trouvent ainsi réinvesties dans l'élaboration de ces constructions lyriques. Ainsi, par la collaboration de tous ces moyens, la pastorale se loge là où le discours peut trouver une efficacité nouvelle, dans la musique des mots et la déclamation de la voix chantée.