Hitler:Essai Sur Le Charisme En Politique
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- Nombre de pages252
- PrésentationBroché
- Poids0.275 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,5 cm
- ISBN2-07-074091-9
- EAN9782070740918
- Date de parution01/01/1995
- CollectionNRF Essais
- ÉditeurGallimard
Résumé
Le nazisme demeure une énigme majeure posée aux historiens. Tour à tour, ceux-ci l'ont expliqué par le phénomène général du fascisme - sans rendre raison de la question raciale, périphérique dans le fascisme italien, centrale dans le régime hitlérien ; par le totalitarisme antibourgeois - entre le nazisme et le stalinisme les différences de buts, d'idéologie, de structures économiques et sociales l'emportent sur les similitudes d'apparence ; par la personnalité de Hitler, décidant tout et tout seul - au risque de ne pouvoir dire pourquoi le régime hitlérien consista en une polycratie, multiplicité de centres de pouvoir et d'initiatives bureaucratiques.
Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un "dictateur faible" face à un appareil d'Etat tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle, réelle, immense et qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté.
L'autorité charismatique qu'il exerça se fondait sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de penser ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés : le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs, de la faiblesse de tous ceux qui reportèrent leurs attentes ou ressentiments dans la personne du dictateur.
Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un "dictateur faible" face à un appareil d'Etat tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle, réelle, immense et qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté.
L'autorité charismatique qu'il exerça se fondait sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de penser ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés : le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs, de la faiblesse de tous ceux qui reportèrent leurs attentes ou ressentiments dans la personne du dictateur.
Le nazisme demeure une énigme majeure posée aux historiens. Tour à tour, ceux-ci l'ont expliqué par le phénomène général du fascisme - sans rendre raison de la question raciale, périphérique dans le fascisme italien, centrale dans le régime hitlérien ; par le totalitarisme antibourgeois - entre le nazisme et le stalinisme les différences de buts, d'idéologie, de structures économiques et sociales l'emportent sur les similitudes d'apparence ; par la personnalité de Hitler, décidant tout et tout seul - au risque de ne pouvoir dire pourquoi le régime hitlérien consista en une polycratie, multiplicité de centres de pouvoir et d'initiatives bureaucratiques.
Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un "dictateur faible" face à un appareil d'Etat tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle, réelle, immense et qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté.
L'autorité charismatique qu'il exerça se fondait sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de penser ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés : le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs, de la faiblesse de tous ceux qui reportèrent leurs attentes ou ressentiments dans la personne du dictateur.
Entre l'omnipotence diabolique de Hitler et la description de son pouvoir comme celui d'un "dictateur faible" face à un appareil d'Etat tout-puissant, Ian Kershaw risque une vision nouvelle. Ce qui devient objet d'histoire, ce n'est plus Hitler, mais sa position exceptionnelle, réelle, immense et qui excédait la mesure d'un individu sans qualité, tribun de brasserie, déclassé social, artiste raté.
L'autorité charismatique qu'il exerça se fondait sur la perception, toujours renouvelée, par la masse de qualités, d'une mission, d'un héroïsme supposés du chef. Le charisme permet enfin de penser ensemble tous les traits que les interprétations précédentes avaient jusqu'alors séparément soulignés : le pouvoir de Hitler résultait de la collaboration, de la tolérance, des faux espoirs, de la faiblesse de tous ceux qui reportèrent leurs attentes ou ressentiments dans la personne du dictateur.