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Un village enchâssé dans les brumes des montagnes basques, non loin de la frontière française. Un village qui se maintient à l'écart d'un monde qu'il méprise et qui l'agresse. Un village dont plusieurs habitants sont décrits comme correspondants à des félins particuliers. D'où leurs surnoms d'hommes-chats. Un village dont une bonne partie de la population a choisi le camp des vainqueurs durant la guerre civile mais autour duquel des guérilleros anti-franquistes ont longtemps rôdé.
Un village qui cache de terribles secrets. Outre les jalousies, rivalités ou haines ancestrales, une rumeur persistante fait état de cadavres aux mains coupées. On ne sait par qui ni pourquoi. Jusqu'à ce que le brouillard se lève sur la scène des crimes... Tour à tour spectateur naïf ou fin observateur, le narrateur est lui-même un villageois. Son récit constitue la chronique d'une communauté d'écorchés.
Une histoire aussi crue que poétique. Terriblement universelle.
La nuit tous les chats sont gris
A Olariz les hommes sont des chats et les chats... de la vermine. A Olariz les chats rampent dans le sang et le sperme avant de rentrer se coucher. A Olariz la loi du silence prévaut sur celle des hommes. A Olariz personne n'est jamais le bienvenu et ceux qui sont venus sont repartis.
Enigmatique, inquiétant, fascinant...
Le seul problème d'Olariz, c'est qu'il y a trop et trop peu d'habitants, on en veut plus, malgré le dégoût...