Histoire romaine. Livres LI à LVIII, Tibère, empereur romain (14 - 37)

Par : Dion Cassius

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationRelié
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions9,5 cm × 20,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84909-709-0
  • EAN9782849097090
  • Date de parution01/12/2011
  • CollectionHistoire-Accès direct
  • ÉditeurPaléo

Résumé

Tibère était de famille et d'éducation patriciennes, mais il avait un caractère tout à fait à lui. Il n'avouait rien de ce qu'il désirait et ne voulait à peu près rien de ce qu'il disait vouloir ; tenant sans cesse un langage en contradiction avec ses vues, tout ce qu'il avait à coeur d'obtenir, il le repoussait ; tout ce qui lui était désagréable, il le proposait ; il s'emportait lorsqu'il était le moins en colère ; il paraissait doux, lorsqu'il était le plus mécontent ; on le voyait plaindre ceux qu'il punissait avec rigueur, s'irriter contre ceux auxquels il pardonnait.
En un mot, il pensait qu'un prince ne doit pas laisser voir ce qu'il a dans l'âme ; car, selon lui, cela entraînait de nombreux et graves inconvénients ; tandis que, disait-il, le système contraire avait des avantages beaucoup plus nombreux et beaucoup plus grands.
Tibère était de famille et d'éducation patriciennes, mais il avait un caractère tout à fait à lui. Il n'avouait rien de ce qu'il désirait et ne voulait à peu près rien de ce qu'il disait vouloir ; tenant sans cesse un langage en contradiction avec ses vues, tout ce qu'il avait à coeur d'obtenir, il le repoussait ; tout ce qui lui était désagréable, il le proposait ; il s'emportait lorsqu'il était le moins en colère ; il paraissait doux, lorsqu'il était le plus mécontent ; on le voyait plaindre ceux qu'il punissait avec rigueur, s'irriter contre ceux auxquels il pardonnait.
En un mot, il pensait qu'un prince ne doit pas laisser voir ce qu'il a dans l'âme ; car, selon lui, cela entraînait de nombreux et graves inconvénients ; tandis que, disait-il, le système contraire avait des avantages beaucoup plus nombreux et beaucoup plus grands.

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