Histoire et subjectivation

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Augustin Giovannoni et Jacques Guilhaumou - Histoire et subjectivation.
La notion de subjectivation semble être, à première vue, particulièrement vulnérable à la critique en raison de son manque apparent de clarté et... Lire la suite
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Résumé

La notion de subjectivation semble être, à première vue, particulièrement vulnérable à la critique en raison de son manque apparent de clarté et de distinction, voire de sa surdétermination. Mais du fait des acquis des sciences sociales, des théories de l'action ainsi que de la philosophie du langage et de l'esprit, c'est désormais l'une des plus bouleversées et il n'est plus possible, aujourd'hui, de penser la question dans les termes des vieux dualismes : l'explication causale ou l'intelligibilité rationnelle, le sujet ou l'individu, l'histoire individuelle ou l'histoire collective. Il n'est donc pas étonnant que cette notion épouse les enjeux épistémologiques et méthodologiques abordés par les historiens, les philosophes, les économistes et les sociologues contemporains. On notera d'abord la promotion progressive de ces nouveaux " objets " dont les sciences sociales font grand cas et qui renouvellent profondément les rapports entre macro- ou microhistoire : la question philosophique, sociologique et historique de l'autorité de la première personne, les concepts de témoignage interne, d'individuation, de récit de soi, de reconnaissance, de visibilité définissent de nouveaux lieux d'intelligibilité. Les tentatives récentes qui tentent de cerner dans sa complexité le va-et-vient allant de la condition historique aux représentations et aux conduites des agents permettent d'apporter un éclairage nouveau sur les relations qu'entretiennent les individus avec les figures de la domination, de l'exclusion et de la persécution, tout en évitant les représentations simplistes, univoques ou figées. Ce travail interdisciplinaire sur la généalogie du moi dans les formes de l'individuation souhaite retracer les différentes facettes du concept de subjectivation, à mi-chemin entre individu et société civile, temporalité du sujet et formes du pouvoir politique. Nous étudierons comment certains auteurs modernes, la considérant comme un accès propre au monde par l'agir politique, en font le centre de la réflexion philosophique, sociologique et anthropologique.

Sommaire

  • AUGUSTIN GIOVANNONI
    • Se reconnaître soi-même
  • LAURENCE KAUFMANN ET KRZYSZTOF SKUZA
    • Esquisse d'une sociologie de la première personne
  • OLIVIER VOIROL
    • L'invisibilité comme désubjectivation
  • EMMANUEL RENAULT
    • Subalternité, prise de parole et reconnaissance
  • HOURYA BENTHOUAMI
    • Gandhi et les Subaltern Studies
    • La désobéissance civile en question
  • SOPHIE GUÉRARD DE LATOUR
    • La France perd-elle la mémoire?
    • Pour une défense républicaine des luttes mémorielles
  • JÉRÔME MAUCOURANT
    • Le nazisme comme " fascisme radical"
  • JACQUES GUILHAUMOU
    • La temporalité historique des formes d'individuation
    • Les figures du moi

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/01/2008
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-84174-451-0
  • EAN
    9782841744510
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    252 pages
  • Poids
    0.325 Kg
  • Dimensions
    14,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm

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