Histoire du sentiment national en Belgique des origines à 1918.. Tome 1, Les racines de la Belgique jusqu'à la Révolution de 1830

Par : Jean Stengers

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  • Nombre de pages342
  • PrésentationBroché
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 3,1 cm
  • ISBN2-87386-218-1
  • EAN9782873862183
  • Date de parution01/05/2000
  • ÉditeurRacine Lannoo

Résumé

Jean Stengers réagit, en historien, à ce qui s'écrit aujourd'hui, de plus en plus, sur l'absence de sentiment national en Belgique dans le passé. Sans doute n'est-il pas question de revenir à Pirenne : la nationalité belge n'a pas été le produit en quelque sorte naturel d'un rapprochement, dès la fin du moyen âge, entre les populations de nos régions. Des sentiments nationaux successifs sont nés au sein d'Etats - l'Etat bourguignon d'abord, puis les XVII provinces des Pays-Bas et enfin la Belgique - dont la formation a été liée dans une large mesure au sort des guerres et aux hasards de la politique. Mais une fois né, le sentiment national belge s'est affirmé avec force, et la Belgique n'a eu que peu à envier, sur ce plan, à de grandes et anciennes nations. Ceci apparaîtra à beaucoup comme un paradoxe, presque comme une provocation, mais les deux révolutions nationales, de 1789 et de 1830, sont à cet égard pleinement parlantes. La révolution de 1830 débouche sur ce que Jean Stengers appelle - est-ce aussi un peu une provocation ? - " le grand siècle de la nationalité belge ", qui s'étend jusqu'à la Première Guerre mondiale, et qui fera l'objet du tome 2.
Jean Stengers réagit, en historien, à ce qui s'écrit aujourd'hui, de plus en plus, sur l'absence de sentiment national en Belgique dans le passé. Sans doute n'est-il pas question de revenir à Pirenne : la nationalité belge n'a pas été le produit en quelque sorte naturel d'un rapprochement, dès la fin du moyen âge, entre les populations de nos régions. Des sentiments nationaux successifs sont nés au sein d'Etats - l'Etat bourguignon d'abord, puis les XVII provinces des Pays-Bas et enfin la Belgique - dont la formation a été liée dans une large mesure au sort des guerres et aux hasards de la politique. Mais une fois né, le sentiment national belge s'est affirmé avec force, et la Belgique n'a eu que peu à envier, sur ce plan, à de grandes et anciennes nations. Ceci apparaîtra à beaucoup comme un paradoxe, presque comme une provocation, mais les deux révolutions nationales, de 1789 et de 1830, sont à cet égard pleinement parlantes. La révolution de 1830 débouche sur ce que Jean Stengers appelle - est-ce aussi un peu une provocation ? - " le grand siècle de la nationalité belge ", qui s'étend jusqu'à la Première Guerre mondiale, et qui fera l'objet du tome 2.