Histoire du parti radical
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- Nombre de pages311
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions13,5 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-37271-007-7
- EAN9782372710077
- Date de parution11/06/2015
- ÉditeurVia Romana
- PréfacierGeorges-Henri Soutou
Résumé
Le radicalisme est une tendance majeure de la vie politique française contemporaine, un élément essentiel de la sensibilité nationale. A l'origine fraction avancée du mouvement républicain, avec Ledru-Rollin, il a joué un rôle déterminant dans l'édification de la Troisième République à la fin du XIXe siècle. S'il n'a pas dirigé cette dernière jusqu'au début du XXe siècle, il en a cependant forgé sa doctrine et sa morale, au point qu'il a fini par s'identifier à la République elle-même.
Cette identification, contestable si l'on s'en tient à l'exactitude des faits ici rapportés, a entraîné l'attribution aux radicaux des grandes réalisations républicaines (Ecole publique, institution des libertés publiques, constitution de l'Empire colonial) accomplies en réalité souvent par leurs adversaires, sans eux, et parfois malgré eux. Identifié à une République prospère, glorieuse et conquérante, le radicalisme a, aussi, présidé à son déclin.
Celui-ci commence avec leur arrivée au pouvoir (à partir de 1902) et se poursuit durant tout l'entredeux-guerres, alors que les radicaux dominent le Parlement et dirigent très souvent le gouvernement. Incapables de comprendre les transformations d'un monde qui voue à l'obsolescence leur modèle (Herriot en donnera une illustration éclatante), les radicaux vont connaître un déclin politique continu que ne dissimulent pas la figure d'un Mendès-France, ou une importance brièvement retrouvée sous la Quatrième République.
Yves Morel conclut ainsi son étude : Si les radicaux peinent à affirmer leur spécificité, c'est que la majorité des Français est devenue radicale. Cette situation est à la fois leur faiblesse et leur force.
Cette identification, contestable si l'on s'en tient à l'exactitude des faits ici rapportés, a entraîné l'attribution aux radicaux des grandes réalisations républicaines (Ecole publique, institution des libertés publiques, constitution de l'Empire colonial) accomplies en réalité souvent par leurs adversaires, sans eux, et parfois malgré eux. Identifié à une République prospère, glorieuse et conquérante, le radicalisme a, aussi, présidé à son déclin.
Celui-ci commence avec leur arrivée au pouvoir (à partir de 1902) et se poursuit durant tout l'entredeux-guerres, alors que les radicaux dominent le Parlement et dirigent très souvent le gouvernement. Incapables de comprendre les transformations d'un monde qui voue à l'obsolescence leur modèle (Herriot en donnera une illustration éclatante), les radicaux vont connaître un déclin politique continu que ne dissimulent pas la figure d'un Mendès-France, ou une importance brièvement retrouvée sous la Quatrième République.
Yves Morel conclut ainsi son étude : Si les radicaux peinent à affirmer leur spécificité, c'est que la majorité des Français est devenue radicale. Cette situation est à la fois leur faiblesse et leur force.
Le radicalisme est une tendance majeure de la vie politique française contemporaine, un élément essentiel de la sensibilité nationale. A l'origine fraction avancée du mouvement républicain, avec Ledru-Rollin, il a joué un rôle déterminant dans l'édification de la Troisième République à la fin du XIXe siècle. S'il n'a pas dirigé cette dernière jusqu'au début du XXe siècle, il en a cependant forgé sa doctrine et sa morale, au point qu'il a fini par s'identifier à la République elle-même.
Cette identification, contestable si l'on s'en tient à l'exactitude des faits ici rapportés, a entraîné l'attribution aux radicaux des grandes réalisations républicaines (Ecole publique, institution des libertés publiques, constitution de l'Empire colonial) accomplies en réalité souvent par leurs adversaires, sans eux, et parfois malgré eux. Identifié à une République prospère, glorieuse et conquérante, le radicalisme a, aussi, présidé à son déclin.
Celui-ci commence avec leur arrivée au pouvoir (à partir de 1902) et se poursuit durant tout l'entredeux-guerres, alors que les radicaux dominent le Parlement et dirigent très souvent le gouvernement. Incapables de comprendre les transformations d'un monde qui voue à l'obsolescence leur modèle (Herriot en donnera une illustration éclatante), les radicaux vont connaître un déclin politique continu que ne dissimulent pas la figure d'un Mendès-France, ou une importance brièvement retrouvée sous la Quatrième République.
Yves Morel conclut ainsi son étude : Si les radicaux peinent à affirmer leur spécificité, c'est que la majorité des Français est devenue radicale. Cette situation est à la fois leur faiblesse et leur force.
Cette identification, contestable si l'on s'en tient à l'exactitude des faits ici rapportés, a entraîné l'attribution aux radicaux des grandes réalisations républicaines (Ecole publique, institution des libertés publiques, constitution de l'Empire colonial) accomplies en réalité souvent par leurs adversaires, sans eux, et parfois malgré eux. Identifié à une République prospère, glorieuse et conquérante, le radicalisme a, aussi, présidé à son déclin.
Celui-ci commence avec leur arrivée au pouvoir (à partir de 1902) et se poursuit durant tout l'entredeux-guerres, alors que les radicaux dominent le Parlement et dirigent très souvent le gouvernement. Incapables de comprendre les transformations d'un monde qui voue à l'obsolescence leur modèle (Herriot en donnera une illustration éclatante), les radicaux vont connaître un déclin politique continu que ne dissimulent pas la figure d'un Mendès-France, ou une importance brièvement retrouvée sous la Quatrième République.
Yves Morel conclut ainsi son étude : Si les radicaux peinent à affirmer leur spécificité, c'est que la majorité des Français est devenue radicale. Cette situation est à la fois leur faiblesse et leur force.