Alors qu'André est sur le point de se marier, sa mère lui livre un nom... Dans la France rurale du XXe siècle, l'Histoire du fils est aussi celle de trois générations qui se débattent avec le poids des silences familiaux.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":8.5,"url":"/livres/histoire-du-fils-9782072935695.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2022-02-03","isbn":"978-2-07-293569-5","publisher":{"@type":"Organization","name":"Folio"},"author":{"@type":"Person","name":"Marie-Hélène Lafon","url":"/auteur/312786/marie-hélène+lafon"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"3.7","ratingCount":"3"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"soph - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Roman en chapitres écrits d'une seule traite tout au long du XXème siècle.\r\nL'histoire du fils, c'est aussi l'histoire d'une femme Gabrielle, qui dès sa jeunesse s'émancipe en devenant indépendante et autonome."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Né à Paris en 1924, de père inconnu, André est confié par sa mère Gabrielle à sa famille du Cantal. Il est élevé par sa tante Hélène et le mari de cette dernière, au milieu de ses cousines, dans un foyer aimant que sa mère ne rejoint que le temps des vacances. Le mystère de sa naissance n’en creuse pas moins discrètement son trou noir dans la tête et le coeur d’André…\r\n\r\nComme autant de photographies aux teintes sépia, douze journées, évoquées dans le désordre, suffisent à Marie-Hélène Lafon pour dérouler un siècle. S'y inscrit l’histoire d’un homme, qui, dans l’affection d‘un foyer attaché à combler le vide d’un « père fantôme » et d’une « mère lointaine et intermittente », s’est construit à l’ombre d’un secret de famille, omniprésent mais toujours occulté dans une sorte de pudeur bienveillante. Une profonde mélancolie imprègne ce texte tourné vers le passé, celui de la reconstitution de toute une existence à partir de quelques bribes, dont l’évocation en pointillés permet peu à peu au lecteur d’en saisir le dessin d’ensemble, et surtout, d’y entrapercevoir les profondeurs cachées derrière les décennies de non-dits. Car peu est formulé mais tout se devine et se ressent, dans une narration qui, en relatant la surface visible des évènements avec la plus grande économie d’effets, parvient à faire prendre au lecteur toute la mesure des silences et des pudeurs, des blancs et des demi-teintes qui ont pavé la vie de trois générations.\r\n\r\nRien de spectaculaire dans ce récit de l’ordinaire, mais la restitution profonde et sensible, dans une langue limpide et précise, de la trajectoire de vies enfuies, bâties autour des drames du quotidien, dans un sillon de joies, de tendresse mais aussi de souffrances parfois invisibles, et dont la seule trace perdure dans quelques photographies, des dates dans un cimetière et l’émotion des vivants. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anna G. - 2"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"On suit les péripéties de vie et les émotions d'André avec beaucoup d'empathie, et on ferme le livre à regret. Un roman qui nous plonge au cœur de cette vie bouleversée. Ce récit m'a rappelé les péripéties de la vie de Joseph dans \"Le pays où vont mourir les rêves 1898-1919\", puis dans \"Le pays où les rêves prennent vie, 1925-1946\". "}]}
"Très vite, tous se demanderaient sans se l'avouer comment on avait pu jusqu'alors vivre sans André, son babillage, ses rires, sa vitalité tendre et sa douceur. Il avait été dans la maison comme une chanson vive, en dépit des ragots et de ce trou que creusait dans sa vie l'absence d'un père. " André grandit heureu…
"Très vite, tous se demanderaient sans se l'avouer comment on avait pu jusqu'alors vivre sans André, son babillage, ses rires, sa vitalité tendre et sa douceur. Il avait été dans la maison comme une chanson vive, en dépit des ragots et de ce trou que creusait dans sa vie l'absence d'un père. " André grandit heureux dans la famille de sa tante, auprès de ses cousines. Mais au fond de lui reste tapie la douleur d'être le fils d'un père inconnu et d'une mère distante. Alors qu'André est sur le point de se marier, sa mère lui livre un nom... Dans la France rurale du XXe siècle, l'Histoire du fils est aussi celle de trois générations qui se débattent avec le poids des silences familiaux.
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Roman en chapitres écrits d'une seule traite tout au long du XXème siècle.
L'histoire du fils, c'est aussi l'histoire d'une femme Gabrielle, qui dès sa jeunesse s'émancipe en devenant indépendante et autonome.
Roman en chapitres écrits d'une seule traite tout au long du XXème siècle.
L'histoire du fils, c'est aussi l'histoire d'une femme Gabrielle, qui dès sa jeunesse s'émancipe en devenant indépendante et autonome.
Né à Paris en 1924, de père inconnu, André est confié par sa mère Gabrielle à sa famille du Cantal. Il est élevé par sa tante Hélène et le mari de cette dernière, au milieu de ses cousines, dans un foyer aimant que sa mère ne rejoint que le temps des vacances. Le mystère de sa naissance n’en creuse pas moins discrètement son trou noir dans la tête et le coeur d’André…
Comme autant de photographies aux teintes sépia, douze journées, évoquées dans le désordre, suffisent à Marie-Hélène Lafon pour dérouler un siècle. S'y inscrit l’histoire d’un homme, qui, dans l’affection d‘un foyer attaché à combler le vide…
Né à Paris en 1924, de père inconnu, André est confié par sa mère Gabrielle à sa famille du Cantal. Il est élevé par sa tante Hélène et le mari de cette dernière, au milieu de ses cousines, dans un foyer aimant que sa mère ne rejoint que le temps des vacances. Le mystère de sa naissance n’en creuse pas moins discrètement son trou noir dans la tête et le coeur d’André…
Comme autant de photographies aux teintes sépia, douze journées, évoquées dans le désordre, suffisent à Marie-Hélène Lafon pour dérouler un siècle. S'y inscrit l’histoire d’un homme, qui, dans l’affection d‘un foyer attaché à combler le vide d’un « père fantôme » et d’une « mère lointaine et intermittente », s’est construit à l’ombre d’un secret de famille, omniprésent mais toujours occulté dans une sorte de pudeur bienveillante. Une profonde mélancolie imprègne ce texte tourné vers le passé, celui de la reconstitution de toute une existence à partir de quelques bribes, dont l’évocation en pointillés permet peu à peu au lecteur d’en saisir le dessin d’ensemble, et surtout, d’y entrapercevoir les profondeurs cachées derrière les décennies de non-dits. Car peu est formulé mais tout se devine et se ressent, dans une narration qui, en relatant la surface visible des évènements avec la plus grande économie d’effets, parvient à faire prendre au lecteur toute la mesure des silences et des pudeurs, des blancs et des demi-teintes qui ont pavé la vie de trois générations.
Rien de spectaculaire dans ce récit de l’ordinaire, mais la restitution profonde et sensible, dans une langue limpide et précise, de la trajectoire de vies enfuies, bâties autour des drames du quotidien, dans un sillon de joies, de tendresse mais aussi de souffrances parfois invisibles, et dont la seule trace perdure dans quelques photographies, des dates dans un cimetière et l’émotion des vivants.
On suit les péripéties de vie et les émotions d'André avec beaucoup d'empathie, et on ferme le livre à regret. Un roman qui nous plonge au cœur de cette vie bouleversée. Ce récit m'a rappelé les péripéties de la vie de Joseph dans "Le pays où vont mourir les rêves 1898-1919", puis dans "Le pays où les rêves prennent vie, 1925-1946".
On suit les péripéties de vie et les émotions d'André avec beaucoup d'empathie, et on ferme le livre à regret. Un roman qui nous plonge au cœur de cette vie bouleversée. Ce récit m'a rappelé les péripéties de la vie de Joseph dans "Le pays où vont mourir les rêves 1898-1919", puis dans "Le pays où les rêves prennent vie, 1925-1946".
"Très vite, tous se demanderaient sans se l'avouer comment on avait pu jusqu'alors vivre sans André, son babillage, ses rires, sa vitalité tendre et sa douceur. Il avait été dans la maison comme une chanson vive, en dépit des ragots et de ce trou que creusait dans sa vie l'absence d'un père. " André grandit heureu…
Né à Paris en 1924, de père inconnu, André est confié par sa mère Gabrielle à sa famille du Cantal. Il est élevé par sa tante Hélène et le mari de cette dernière, au milieu de ses cousines, dans un foyer aimant que sa mère ne rejoint que le temps des vacances. Le mystère de sa naissance n’en creuse pas moins discrètement son trou noir dans la tête et le coeur d’André…
Comme autant de photographies aux teintes sépia, douze journées, évoquées dans le désordre, suffisent à Marie-Hélène Lafon pour dérouler un siècle. S'y inscrit l’histoire d’un homme, qui, dans l’affection d‘un foyer attaché à combler le vide…