Histoire des peuples résilients. Tome 1, Traumatisme et cohésion (VIe-XVIe siècle)

Par : Georges Benoit

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages222
  • PrésentationBroché
  • Poids0.365 kg
  • Dimensions1,6 cm × 2,4 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-296-99201-6
  • EAN9782296992016
  • Date de parution01/07/2012
  • CollectionHistoriques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cette histoire est celle de survivants, de communautés éparses qui se formèrent en petites société horizontales quand, partout ailleurs, la société médiévale s'installait dans la verticalité du pouvoir. Histoire particulière, marginale, de rescapés et de fuyards s'il en fut. Histoire de ces populations qui, surmontant le traumatisme de leur naissance improbable, se prirent en charge pour se sauver, quand l'Occident se hiérarchisait selon un principe général de dépendance individuelle.
S'il entrait dans l'ordre des choses que, par besoin de sécurité, le plus faible demandât protection au plus fort comme, ensuite, il entrerait dans l'ordre des choses que la population demandât protection à l'Etat centralisateur, des hommes firent donc étrangement exception en s'organisant entre eux, en se mettant spontanément en mouvement, en trouvant en eux-mêmes, c'est-à-dire dans leur cohésion intime, cette énergie salvatrice qui les hissa au-dessus de l'ordinaire.
Dans ce premier tome, l'histoire de peuples résilients retrace l'aventure de minorités vivant en périphérie du continent européen, de minorités curieusement agitées mais assez unanimes pour se tourner collectivement vers l'extérieur, quand le plus grand nombre semblait cloué au sol par la fatalité d'une société ordonnée à jamais. Cette histoire est aussi celle d'une prospérité sans pareille, d'une abondance partagée, d'une exception à la règle de l'indigence commune.
Histoire enfin d'un capitalisme médiéval qui, né au creux de ces communautés d'intérêts, les fit irradier au loin, leur donnant la suprématie sur terre et sur mer, les portant au statut d'économies-monde.
Cette histoire est celle de survivants, de communautés éparses qui se formèrent en petites société horizontales quand, partout ailleurs, la société médiévale s'installait dans la verticalité du pouvoir. Histoire particulière, marginale, de rescapés et de fuyards s'il en fut. Histoire de ces populations qui, surmontant le traumatisme de leur naissance improbable, se prirent en charge pour se sauver, quand l'Occident se hiérarchisait selon un principe général de dépendance individuelle.
S'il entrait dans l'ordre des choses que, par besoin de sécurité, le plus faible demandât protection au plus fort comme, ensuite, il entrerait dans l'ordre des choses que la population demandât protection à l'Etat centralisateur, des hommes firent donc étrangement exception en s'organisant entre eux, en se mettant spontanément en mouvement, en trouvant en eux-mêmes, c'est-à-dire dans leur cohésion intime, cette énergie salvatrice qui les hissa au-dessus de l'ordinaire.
Dans ce premier tome, l'histoire de peuples résilients retrace l'aventure de minorités vivant en périphérie du continent européen, de minorités curieusement agitées mais assez unanimes pour se tourner collectivement vers l'extérieur, quand le plus grand nombre semblait cloué au sol par la fatalité d'une société ordonnée à jamais. Cette histoire est aussi celle d'une prospérité sans pareille, d'une abondance partagée, d'une exception à la règle de l'indigence commune.
Histoire enfin d'un capitalisme médiéval qui, né au creux de ces communautés d'intérêts, les fit irradier au loin, leur donnant la suprématie sur terre et sur mer, les portant au statut d'économies-monde.