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Histoire des Algéries. Des origines à nos jours

Par : Bernard Lugan
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  • Nombre de pages298
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.585 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-340-09958-6
  • EAN9782340099586
  • Date de parution11/02/2025
  • ÉditeurEllipses

Résumé

Géographiquement, historiquement, ethniquement et linguistiquement, l'Algérie est plurielle. Son fond originel berbère a subi tour à tour l'influence carthaginoise, romaine, vandale et byzantine avant d'être islamisé par les conquérants arabes. Puis, après trois siècles de colonisation ottomane, la France unifia les diversités algériennes et leur donna des frontières. A l'Ouest, en amputant territorialement le Maroc, au Sud, en leur rattachant le Sahara central.
L'histoire officielle algérienne écrite depuis l'indépendance de 1962 fait l'impasse sur ces réalités. Prenant des libertés avec un passé qu'elle recompose, elle s'ancre sur trois postulats de nature idéologique. Celui de l'arabité qui nie la composante berbère du pays ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait l'arbre algérien de ses racines. Celui d'une "nation algérienne" préexistant à la colonisation française ne résiste pas à la critique scientifique.
Quant à celui de l'unité d'un peuple levé en bloc contre le colonisateur, il occulte le fait qu'entre 1954 et 1962, ceux qui servirent dans les rangs de l'armée française furent au moins trois fois plus nombreux que les combattants indépendantistes. Plus de six décennies après la naissance de l'Etat algérien, l'heure est donc venue d'un retour au réel afin que, comme l'a écrit Mohamed Harbi, l'histoire cesse enfin d'être tout à la fois "l'enfer et le paradis des Algériens".
Loin de l'histoire officielle fabriquée naviguant entre les falaises de la réalité, "l'enfer", et les récifs du rêve, "le paradis", c'est l'histoire des mondes pluriels baptisés Algérie en 1839 par la France, qui est ici écrite.
Géographiquement, historiquement, ethniquement et linguistiquement, l'Algérie est plurielle. Son fond originel berbère a subi tour à tour l'influence carthaginoise, romaine, vandale et byzantine avant d'être islamisé par les conquérants arabes. Puis, après trois siècles de colonisation ottomane, la France unifia les diversités algériennes et leur donna des frontières. A l'Ouest, en amputant territorialement le Maroc, au Sud, en leur rattachant le Sahara central.
L'histoire officielle algérienne écrite depuis l'indépendance de 1962 fait l'impasse sur ces réalités. Prenant des libertés avec un passé qu'elle recompose, elle s'ancre sur trois postulats de nature idéologique. Celui de l'arabité qui nie la composante berbère du pays ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait l'arbre algérien de ses racines. Celui d'une "nation algérienne" préexistant à la colonisation française ne résiste pas à la critique scientifique.
Quant à celui de l'unité d'un peuple levé en bloc contre le colonisateur, il occulte le fait qu'entre 1954 et 1962, ceux qui servirent dans les rangs de l'armée française furent au moins trois fois plus nombreux que les combattants indépendantistes. Plus de six décennies après la naissance de l'Etat algérien, l'heure est donc venue d'un retour au réel afin que, comme l'a écrit Mohamed Harbi, l'histoire cesse enfin d'être tout à la fois "l'enfer et le paradis des Algériens".
Loin de l'histoire officielle fabriquée naviguant entre les falaises de la réalité, "l'enfer", et les récifs du rêve, "le paradis", c'est l'histoire des mondes pluriels baptisés Algérie en 1839 par la France, qui est ici écrite.