Histoire de la répression des opposants politiques (1792 - 1848). La justice des vainqueurs

Par : Laurent Boscher

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  • Nombre de pages412
  • PrésentationBroché
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-296-01655-3
  • EAN9782296016552
  • Date de parution01/11/2006
  • CollectionLogiques historiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Louis XVI, Danton, Robespierre, Babeuf, le maréchal Ney, la duchesse de Berry, Blanqui, Louis-Napoléon Bonaparte et bien d'autres encore, quoique moins connus, ont un point commun : celui d'avoir été battus dans le combat politique, puis traduits devant la justice des vainqueurs, qui est aussi celle de leurs adversaires triomphants. Vaincus, et aux mains des vainqueurs, quel sort pouvait bien attendre tous ces opposants ? La répression, à l'évidence. Mais la répression selon quelles lois ? Sous quelles formes ? Et à quelles peines ? Toutes ces questions méritent d'autant plus d'être posées que le criminel politique n'est pas un criminel comme un autre. Au contraire du criminel de droit commun, en effet, le criminel politique ne représente pas seulement un danger social ; en tant qu'adversaire du gouvernement, il incarne surtout une menace politique. Le gouvernement peut donc être tenté de poursuivre ses adversaires moins pour des raisons sociales que pour des raisons politiques. Cet ouvrage, après avoir identifié les " vaincus ", livrés pieds et poings liés à la " justice des vainqueurs ", a pour objet de situer, dans une juste perspective, la place faite à l'opposant politique dans l'histoire de la justice française entre 1792 et 1848, au cours de ce que chacun s'accorde à présenter comme le demi-siècle le plus répressif de l'histoire de France.
Louis XVI, Danton, Robespierre, Babeuf, le maréchal Ney, la duchesse de Berry, Blanqui, Louis-Napoléon Bonaparte et bien d'autres encore, quoique moins connus, ont un point commun : celui d'avoir été battus dans le combat politique, puis traduits devant la justice des vainqueurs, qui est aussi celle de leurs adversaires triomphants. Vaincus, et aux mains des vainqueurs, quel sort pouvait bien attendre tous ces opposants ? La répression, à l'évidence. Mais la répression selon quelles lois ? Sous quelles formes ? Et à quelles peines ? Toutes ces questions méritent d'autant plus d'être posées que le criminel politique n'est pas un criminel comme un autre. Au contraire du criminel de droit commun, en effet, le criminel politique ne représente pas seulement un danger social ; en tant qu'adversaire du gouvernement, il incarne surtout une menace politique. Le gouvernement peut donc être tenté de poursuivre ses adversaires moins pour des raisons sociales que pour des raisons politiques. Cet ouvrage, après avoir identifié les " vaincus ", livrés pieds et poings liés à la " justice des vainqueurs ", a pour objet de situer, dans une juste perspective, la place faite à l'opposant politique dans l'histoire de la justice française entre 1792 et 1848, au cours de ce que chacun s'accorde à présenter comme le demi-siècle le plus répressif de l'histoire de France.