Histoire de la relation médecin-malade. Analyse autour des concepts d'information, de consentement et d'autonomie du patient
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- Nombre de pages1080
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.585 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 5,5 cm
- ISBN978-2-343-15238-7
- EAN9782343152387
- Date de parution26/07/2018
- CollectionEthique et pratique médicale
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierStéphanie Hennette-Vauchez
- PréfacierFrançois Bricaire
Résumé
Depuis le haut Moyen Age jusqu'aux premiers temps de l'époque moderne, la médecine fut essentiellement paternaliste. Comment, d'ailleurs, aurait- il pu en être autrement ? Qu'aurait pu expliquer le médecin à son patient ? Le savoir médical était si mince et la population si peu instruite. Le grand Ambroise Paré, lui-même, recommandait dans les cas difficiles de ne pas délibérer et de s'en remettre à Dieu.
Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer.
La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.
Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer.
La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.
Depuis le haut Moyen Age jusqu'aux premiers temps de l'époque moderne, la médecine fut essentiellement paternaliste. Comment, d'ailleurs, aurait- il pu en être autrement ? Qu'aurait pu expliquer le médecin à son patient ? Le savoir médical était si mince et la population si peu instruite. Le grand Ambroise Paré, lui-même, recommandait dans les cas difficiles de ne pas délibérer et de s'en remettre à Dieu.
Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer.
La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.
Durant cette longue période d'ignorance réciproque, l'art médical, hérité d'Hippocrate et de Galien et reposant sur des concepts forts transmis par l'université, était cependant très codifié, gage de sécurité, à défaut d'efficacité. Il faudra attendre l'après-guerre et les succès de la recherche médicale pour qu'enfin, et en quelques années seulement, soient mis à disposition des malades les médicaments qui aujourd'hui font notre quotidien, et qu'ainsi les conditions soient désormais réunies pour permettre au patient de décider pour lui-même : dès lors, le médecin pourrait informer son patient, il avait enfin quelque chose à lui dire et des choix à lui proposer et à lui expliquer.
La notion de consentement éclairé voyait ainsi le jour dans les faits, un concept moderne qui est au fondement de l'autonomie du patient et que la loi du 4 mars 2002 viendra définitivement affirmer. Le présent livre épluche la jurisprudence et recueille de nombreux témoignages pour prendre le lecteur par la main et le faire voyager au travers des siècles, du Moyen Age jusqu'à aujourd'hui, avec quelques étapes marquantes, notamment : les grands procès fondateurs de la responsabilité médicale, la pleine autonomie existe-t-elle ?, le patient souhaite-t-il toujours être informé ?, le refus de consentir, le malade psychiatrique, le sujet dément, la protection du volontaire lors des essais cliniques, les préjudices subis, quelle information donner ?, comment et sous quelle forme ?, etc.