Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France. Tome 5, L'entreprise entre deux siècles (1880-1914), Première partie, Les rayons et les ombres

Par : Jean Lambert-Dansette

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  • Nombre de pages632
  • PrésentationBroché
  • Poids0.855 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 4,4 cm
  • ISBN978-2-296-09302-7
  • EAN9782296093027
  • Date de parution15/07/2009
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La cassure Kondratiev va jusqu'en 1870 contraindre les chefs d'entreprise à réagir pour sauver leurs entreprises : ils s'efforcent de tenir les prix de revient, de maîtriser les salaires, de défendre les prix de vente par une politique d'organisation professionnelle. Après le temps des pionniers, une seconde révolution industrielle va créer des entreprises aux métiers nouveaux comme dans l'industrie électrique et l'industrie automobile.
Certains vieux métiers trouvent un second souffle : les industries alimentaires, l'industrie de la charpente métallique, celle du tube, les grands travaux, l'industrie du cinéma et celle de la grande distribution. Au début du XXe siècle la carte des industries françaises se modifie : les Vosges, la région lyonnaise, le Nord s'opposent à des régions comme l'Ouest qui affichent le déclin, cependant que l'entreprise parisienne connaît le problème de l'encombrement des sites, condamnant sa localisation sur le sol de la capitale.
La baisse de rendement des capitaux placés dans l'économie nationale pousse les entreprises à se redéployer sur des placements étrangers plus attractifs ; trois zones d'investissement extérieur semblent pratiquées par les entreprises françaises : l'Empire ottoman, la Russie des tsars, nos colonies avec notamment l'Indochine.
La cassure Kondratiev va jusqu'en 1870 contraindre les chefs d'entreprise à réagir pour sauver leurs entreprises : ils s'efforcent de tenir les prix de revient, de maîtriser les salaires, de défendre les prix de vente par une politique d'organisation professionnelle. Après le temps des pionniers, une seconde révolution industrielle va créer des entreprises aux métiers nouveaux comme dans l'industrie électrique et l'industrie automobile.
Certains vieux métiers trouvent un second souffle : les industries alimentaires, l'industrie de la charpente métallique, celle du tube, les grands travaux, l'industrie du cinéma et celle de la grande distribution. Au début du XXe siècle la carte des industries françaises se modifie : les Vosges, la région lyonnaise, le Nord s'opposent à des régions comme l'Ouest qui affichent le déclin, cependant que l'entreprise parisienne connaît le problème de l'encombrement des sites, condamnant sa localisation sur le sol de la capitale.
La baisse de rendement des capitaux placés dans l'économie nationale pousse les entreprises à se redéployer sur des placements étrangers plus attractifs ; trois zones d'investissement extérieur semblent pratiquées par les entreprises françaises : l'Empire ottoman, la Russie des tsars, nos colonies avec notamment l'Indochine.