Histoire de l'Amérique française
édition revue et augmentée
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- Nombre de pages731
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.59 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 3,9 cm
- ISBN2-08-080121-X
- EAN9782080801210
- Date de parution03/01/2006
- CollectionChamps
- ÉditeurFlammarion
Résumé
Empire colonial français : on pense Afrique Noire, Indochine, Algérie. Et on en oublie la Nouvelle-France qui, à son apogée, au début du XVIII siècle, s'étendait sur près des deux tiers du continent nord-américain, de Québec à la Nouvelle-Orléans, des forêts glacées du Canada aux bayous de Louisiane, en passant par les prairies du Midwest. Un Empire dont la clé de voûte fut l'alliance avec les Indiens, qui permit aux Français de s'implanter et de se maintenir au nez et à la barbe des Anglais, plus nombreux, mais confinés sur le littoral atlantique. Colons, Indiens, esclaves africains composaient, surtout en Louisiane, une Amérique française au visage cosmopolite. Cette Amérique, que notre mémoire a occultée, n'a pas entièrement disparu. Les toponymes en témoignent : New Orleans, Baton Rouge, Saint-Louis, Montréal, etc., de nombreuses villes nord-américaines ont cri pour fondateurs des Français. Des millions d'Américains, aux États-Unis comme au Canada, ont des noms d'origine française. Archambault, Bissonnette, Boucher, Colombe, Dion, Pineaux, Roubideaux : imagine-t-on aujourd'hui que ces patronymes sont portés notamment par des Indiens du Dakota ? Parmi les descendants des colons français, et pas seulement au Québec comme on le croit parfois, certains parlent toujours la langue de Molière. Ce legs, on ne saurait le comprendre sans se glisser, au fil de la lecture, dans une pirogue ou dans un canoë à la recherche d'une histoire ignorée.
Empire colonial français : on pense Afrique Noire, Indochine, Algérie. Et on en oublie la Nouvelle-France qui, à son apogée, au début du XVIII siècle, s'étendait sur près des deux tiers du continent nord-américain, de Québec à la Nouvelle-Orléans, des forêts glacées du Canada aux bayous de Louisiane, en passant par les prairies du Midwest. Un Empire dont la clé de voûte fut l'alliance avec les Indiens, qui permit aux Français de s'implanter et de se maintenir au nez et à la barbe des Anglais, plus nombreux, mais confinés sur le littoral atlantique. Colons, Indiens, esclaves africains composaient, surtout en Louisiane, une Amérique française au visage cosmopolite. Cette Amérique, que notre mémoire a occultée, n'a pas entièrement disparu. Les toponymes en témoignent : New Orleans, Baton Rouge, Saint-Louis, Montréal, etc., de nombreuses villes nord-américaines ont cri pour fondateurs des Français. Des millions d'Américains, aux États-Unis comme au Canada, ont des noms d'origine française. Archambault, Bissonnette, Boucher, Colombe, Dion, Pineaux, Roubideaux : imagine-t-on aujourd'hui que ces patronymes sont portés notamment par des Indiens du Dakota ? Parmi les descendants des colons français, et pas seulement au Québec comme on le croit parfois, certains parlent toujours la langue de Molière. Ce legs, on ne saurait le comprendre sans se glisser, au fil de la lecture, dans une pirogue ou dans un canoë à la recherche d'une histoire ignorée.