Histoire d'Alexandre le Grand. Tome 1

Par : Quinte-Curce
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages215
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-84909-138-8
  • EAN9782849091388
  • Date de parution01/03/2008
  • CollectionLa Bibliothèque de l'Antiquité
  • ÉditeurPaléo
  • TraducteurAuguste Trognon
  • TraducteurAlphonse Trognon

Résumé

" Alexandre, devenu maître de la ville, visita le temple de Jupiter. Il y vit le chariot qui avait porté Gordius, père de Midas, fort semblable en tout aux plus grossiers qu'on emploie à l'usage ordinaire. Une seule chose le distinguait, c'était le joug formé de plusieurs nœuds repliés l'un sur l'autre, et dont l'entrelacement était imperceptible. Les habitants assurant que l'oracle avait prédit l'empire de l'Asie à celui qui dénouerait ce lien inextricable, Alexandre fut tenté d'accomplir cette étrange prédiction.
Autour de lui se pressait une foule de Phrygiens et de Macédomcns : les uns tenus en suspens par l'attente, les autres inquiets de la téméraire confiance du roi. En effet, cette suite de nœuds était formée avec tant d'art, que ni l'œil ni l'esprit n'en pouvaient découvrir le commencement ou la Fin, et la résolution hardie de la dénouer risquait, en échouant, d'être tournée en un fâcheux présage. Après avoir un instant lutté contre cet entrelacement mystérieux "N'importe, dit-il, comment on le défasse ;" et rompant tous les liens avec son épée, il éluda ou accomplit le sens de l'oracle.
"
" Alexandre, devenu maître de la ville, visita le temple de Jupiter. Il y vit le chariot qui avait porté Gordius, père de Midas, fort semblable en tout aux plus grossiers qu'on emploie à l'usage ordinaire. Une seule chose le distinguait, c'était le joug formé de plusieurs nœuds repliés l'un sur l'autre, et dont l'entrelacement était imperceptible. Les habitants assurant que l'oracle avait prédit l'empire de l'Asie à celui qui dénouerait ce lien inextricable, Alexandre fut tenté d'accomplir cette étrange prédiction.
Autour de lui se pressait une foule de Phrygiens et de Macédomcns : les uns tenus en suspens par l'attente, les autres inquiets de la téméraire confiance du roi. En effet, cette suite de nœuds était formée avec tant d'art, que ni l'œil ni l'esprit n'en pouvaient découvrir le commencement ou la Fin, et la résolution hardie de la dénouer risquait, en échouant, d'être tournée en un fâcheux présage. Après avoir un instant lutté contre cet entrelacement mystérieux "N'importe, dit-il, comment on le défasse ;" et rompant tous les liens avec son épée, il éluda ou accomplit le sens de l'oracle.
"