Hervé entre France et Angleterre. Le rival oublié d'Offenbach

Par : Dominique Ghesquière
    • Nombre de pages306
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.76 kg
    • Dimensions18,0 cm × 26,0 cm × 1,8 cm
    • ISBN978-2-7521-0484-7
    • EAN9782752104847
    • Date de parution22/05/2024
    • ÉditeurDelatour France

    Résumé

    Hervé, ténor et compositeur, créateur de l'opéra bouffe français et devancier de Jacques Offenbach dans ce genre musical si goûté sous le Second Empire, obtient un tel triomphe à Paris avec son Chilpéric, qu'il est sollicité pour le produire à Londres, en 1870. Sa partition, son texte, et son anglais appris spécialement pour chanter le rôle-titre, lui valent un accueil exceptionnel. Celui-ci le touche tant, qu'il va peu à peu céder aux charmes de cette ville au point d'en faire sa seconde capitale.
    Il s'y installe, y obtient la double nationalité, y écoule une production musicale riche et intense, y trouve une considération qu'il n'a jamais rencontrée jusqu'alors, y organise sa vie privée, tout en continuant d'alimenter, non sans succès, les théâtres parisiens, parfois au coude-à-coude avec Offenbach. C'est dire la créativité d'Hervé, ce musicien hors du commun que les déplacements incessants entre les deux capitales, la direction d'orchestre et la composition sans trêve, vont affaiblir et inciter à un retour à Paris, après une vingtaine d'années passées Outre-Manche.
    Usé par une vie artistique complexe, attaché à une vie personnelle singulière, aigri par les critiques, dépressif, Florimond Ronger - tel est son vrai nom - meurt, à soixante-sept ans, en 1892. Il laisse un impressionnant catalogue franco-britannique constitué d'oeuvres lyriques, chorégraphiques et religieuses que sa descendance lèguera à la Bibliothèque de l'Opéra, constituant ainsi l'essentiel du richissime Fonds Hervé.
    Hervé, ténor et compositeur, créateur de l'opéra bouffe français et devancier de Jacques Offenbach dans ce genre musical si goûté sous le Second Empire, obtient un tel triomphe à Paris avec son Chilpéric, qu'il est sollicité pour le produire à Londres, en 1870. Sa partition, son texte, et son anglais appris spécialement pour chanter le rôle-titre, lui valent un accueil exceptionnel. Celui-ci le touche tant, qu'il va peu à peu céder aux charmes de cette ville au point d'en faire sa seconde capitale.
    Il s'y installe, y obtient la double nationalité, y écoule une production musicale riche et intense, y trouve une considération qu'il n'a jamais rencontrée jusqu'alors, y organise sa vie privée, tout en continuant d'alimenter, non sans succès, les théâtres parisiens, parfois au coude-à-coude avec Offenbach. C'est dire la créativité d'Hervé, ce musicien hors du commun que les déplacements incessants entre les deux capitales, la direction d'orchestre et la composition sans trêve, vont affaiblir et inciter à un retour à Paris, après une vingtaine d'années passées Outre-Manche.
    Usé par une vie artistique complexe, attaché à une vie personnelle singulière, aigri par les critiques, dépressif, Florimond Ronger - tel est son vrai nom - meurt, à soixante-sept ans, en 1892. Il laisse un impressionnant catalogue franco-britannique constitué d'oeuvres lyriques, chorégraphiques et religieuses que sa descendance lèguera à la Bibliothèque de l'Opéra, constituant ainsi l'essentiel du richissime Fonds Hervé.