Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lorsque Henri IV a décidé, au tournant du XVIIe siècle, d'utiliser l'art à des fins politiques, ses projets étaient peu spectaculaires d'un point...
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Résumé
Lorsque Henri IV a décidé, au tournant du XVIIe siècle, d'utiliser l'art à des fins politiques, ses projets étaient peu spectaculaires d'un point de vue strictement artistique. Ce n'est que petit à petit que l'Etat absolutiste grandissant a aspiré à une nouvelle forme de représentation susceptible de répondre à des attentes artistiques plus élevées. Ainsi, les successeurs de Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, ont eu de plus en plus recours à la peinture d'histoire, considérée comme le genre artistique le plus noble. Les aspirations artistiques et politiques se rejoignirent dans la recherche d'une peinture capable de transposer des histoires à narration complexe. Or, en France, un tel genre restait à élaborer et c'est la politique qui en fut à l'origine. Cette union entre l'art et la politique artistique se révéla profitable aussi bien pour l'Etat que pour l'art lui-même : si l'Etat a ainsi pu disposer d'un moyen de représentation convaincant, l'art y a trouvé une forme d'expression jusqu'alors inconnue en France et qui devint vite un modèle pour d'autres pays. Mais les deux chemins devaient rapidement diverger. Ne pouvant plus répondre aux exigences toujours plus fortes de la politique, l'art s'est soustrait doucement à son influence. La voie était alors tracée pour la quête d'un art moderne et libre, objet de tant de discussions au XVIIIe Siècle.