Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Lorsque Henri IV a décidé, au tournant du XVIIe siècle, d'utiliser l'art à des fins politiques, ses projets étaient peu spectaculaires d'un point...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 14 décembre et le 17 décembre
En librairie
Résumé
Lorsque Henri IV a décidé, au tournant du XVIIe siècle, d'utiliser l'art à des fins politiques, ses projets étaient peu spectaculaires d'un point de vue strictement artistique. Ce n'est que petit à petit que l'Etat absolutiste grandissant a aspiré à une nouvelle forme de représentation susceptible de répondre à des attentes artistiques plus élevées. Ainsi, les successeurs de Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, ont eu de plus en plus recours à la peinture d'histoire, considérée comme le genre artistique le plus noble. Les aspirations artistiques et politiques se rejoignirent dans la recherche d'une peinture capable de transposer des histoires à narration complexe. Or, en France, un tel genre restait à élaborer et c'est la politique qui en fut à l'origine. Cette union entre l'art et la politique artistique se révéla profitable aussi bien pour l'Etat que pour l'art lui-même : si l'Etat a ainsi pu disposer d'un moyen de représentation convaincant, l'art y a trouvé une forme d'expression jusqu'alors inconnue en France et qui devint vite un modèle pour d'autres pays. Mais les deux chemins devaient rapidement diverger. Ne pouvant plus répondre aux exigences toujours plus fortes de la politique, l'art s'est soustrait doucement à son influence. La voie était alors tracée pour la quête d'un art moderne et libre, objet de tant de discussions au XVIIIe Siècle.