Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes

Par : Alpha Noël Malonga, Mukala Kadima-Nzuji

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  • Nombre de pages399
  • PrésentationBroché
  • Poids0.555 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-296-03779-3
  • EAN9782296037793
  • Date de parution01/06/2007
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean-Claude Gakosso

Résumé

L'année 2004 a été déclarée par les Nations Unies Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition. Elle a été, également l'année de célébration du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, pays où, selon le mot d'Aimé Césaire, " la Négritude s'est mise debout pour la première fois ". En retenant le thème de l'Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes, le Festival Panafricain de Musique a donc voulu, à l'occasion de sa cinquième édition, prolonger cette double célébration en offrant aux communautés noires des Amériques et des Caraïbes l'opportunité de remonter aux sources de leur histoire, de revisiter les sites primitifs à partir desquels elles se sont dispersées à travers le monde et de s'interroger une fois de plus sur leurs racines profondes. Le présent ouvrage rassemble les textes des communications présentées au symposium international de musique et à l'atelier tenus à Pointe-Noire, non loin de la Route de l'esclave, au cours de la cinquième édition du Festival Panafricain de Musique. Il intègre les questionnements énoncés et y apporte des réponses variées tout en inaugurant de nouvelles pistes de réflexions et de recherche. Il s'en dégage trois idées forces. Primo, l'Afrique, à travers diverses vagues migratrices provoquées par la traite négrière et l'esclavage, a sans doute plié l'échine mais ne s'est jamais reniée dans ce qu'elle a de fondamental, sa culture. Secundo, pour des milliers d'Africains déportés en Amérique et dans les Caraïbes, la musique a été un facteur de ralliement, de survie et de résistance à l'oppression. Tertio, pour la survie de l'Afrique dans le monde de demain, il s'impose la nécessité de mettre en place des mécanismes de protection de ses expressions culturelles traditionnelles, qui constituent un pan non négligeable de son patrimoine.
L'année 2004 a été déclarée par les Nations Unies Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition. Elle a été, également l'année de célébration du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, pays où, selon le mot d'Aimé Césaire, " la Négritude s'est mise debout pour la première fois ". En retenant le thème de l'Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes, le Festival Panafricain de Musique a donc voulu, à l'occasion de sa cinquième édition, prolonger cette double célébration en offrant aux communautés noires des Amériques et des Caraïbes l'opportunité de remonter aux sources de leur histoire, de revisiter les sites primitifs à partir desquels elles se sont dispersées à travers le monde et de s'interroger une fois de plus sur leurs racines profondes. Le présent ouvrage rassemble les textes des communications présentées au symposium international de musique et à l'atelier tenus à Pointe-Noire, non loin de la Route de l'esclave, au cours de la cinquième édition du Festival Panafricain de Musique. Il intègre les questionnements énoncés et y apporte des réponses variées tout en inaugurant de nouvelles pistes de réflexions et de recherche. Il s'en dégage trois idées forces. Primo, l'Afrique, à travers diverses vagues migratrices provoquées par la traite négrière et l'esclavage, a sans doute plié l'échine mais ne s'est jamais reniée dans ce qu'elle a de fondamental, sa culture. Secundo, pour des milliers d'Africains déportés en Amérique et dans les Caraïbes, la musique a été un facteur de ralliement, de survie et de résistance à l'oppression. Tertio, pour la survie de l'Afrique dans le monde de demain, il s'impose la nécessité de mettre en place des mécanismes de protection de ses expressions culturelles traditionnelles, qui constituent un pan non négligeable de son patrimoine.