Henri Michaux : Frottages. Edition Bilingue Francais-Anglais
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- Nombre de pages111
- PrésentationRelié
- Poids1.115 kg
- Dimensions25,5 cm × 31,0 cm × 2,2 cm
- ISBN2-940292-03-5
- EAN9782940292035
- Date de parution28/11/2001
- ÉditeurBärtschi-Salomon
Résumé
De l'œuvre picturale de Michaux (né en 1899) déjà largement diffusée depuis plus d'une trentaine d'années, il restait encore à découvrir les frottages, élaborés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce livre est le premier à leur être consacré en présentant deux grands carnets à dessin restés complètement inédits. La technique enfantine du frottage acquiert une véritable place dans l'histoire de l'art en 1925 grâce à Max Ernst, qui l'utilise conjointement à d'autres méthodes "automatiques" dans le cadre des recherches surréalistes sur l'inconscient. Ce procédé consiste à frotter une mine de plomb sur une feuille de papier posée contre une surface rugueuse (écorce, tissu, végétal, ficelle, etc.). Les motifs qui apparaissent alors peuvent être intégrés dans une composition plus élaborée, ou laissés en l'état. Privilégiant les techniques du peu, Michaux utilise le frottage afin de révéler son espace du dedans. Etranger au dogmatisme d'André Breton, il garde un inaltérable besoin de liberté, et convoque un étrange univers formel : son exploration du lobe des monstres (selon le titre du recueil de poèmes qu'il publie en 1944) est toute personnelle, et n'est destinée qu'à exorciser ses angoisses. Ses œuvres sont comme autant "d'instantanés" de son esprit, peuplé de fantômes familiers, orvets, batraciens, mantes religieuses ou pieuvres végétales. Cet ouvrage dévoile donc non seulement une technique méconnue, mais aussi une partie des monstres qui hantent Henri Michaux à une époque où l'horreur devient le quotidien.
De l'œuvre picturale de Michaux (né en 1899) déjà largement diffusée depuis plus d'une trentaine d'années, il restait encore à découvrir les frottages, élaborés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce livre est le premier à leur être consacré en présentant deux grands carnets à dessin restés complètement inédits. La technique enfantine du frottage acquiert une véritable place dans l'histoire de l'art en 1925 grâce à Max Ernst, qui l'utilise conjointement à d'autres méthodes "automatiques" dans le cadre des recherches surréalistes sur l'inconscient. Ce procédé consiste à frotter une mine de plomb sur une feuille de papier posée contre une surface rugueuse (écorce, tissu, végétal, ficelle, etc.). Les motifs qui apparaissent alors peuvent être intégrés dans une composition plus élaborée, ou laissés en l'état. Privilégiant les techniques du peu, Michaux utilise le frottage afin de révéler son espace du dedans. Etranger au dogmatisme d'André Breton, il garde un inaltérable besoin de liberté, et convoque un étrange univers formel : son exploration du lobe des monstres (selon le titre du recueil de poèmes qu'il publie en 1944) est toute personnelle, et n'est destinée qu'à exorciser ses angoisses. Ses œuvres sont comme autant "d'instantanés" de son esprit, peuplé de fantômes familiers, orvets, batraciens, mantes religieuses ou pieuvres végétales. Cet ouvrage dévoile donc non seulement une technique méconnue, mais aussi une partie des monstres qui hantent Henri Michaux à une époque où l'horreur devient le quotidien.