Hegel et la peinture

Par : Olivia Bianchi

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  • Nombre de pages330
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7475-5312-4
  • EAN9782747553124
  • Date de parution17/11/2003
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans les Cours d'esthétique, Hegel charge l'art d'une mission spécifique : la révélation de la vérité. Ce qu'offre à contempler la peinture, comme art particulier, c'est une vérité largement idéalisée, une vérité toute pénétrée d'âme et de sentiments. Vérité sacrée et vérité profane, la peinture est le reflet fidèle de l'esprit d'une époque particulière; elle témoigne au travers de la peinture renaissante italienne des intérêts qu'ont les hommes pour la religion chrétienne, et au travers de la peinture hollandaise, de leur désir de s'approprier le monde du quotidien. On ne sera pas surpris de constater que Hegel privilégie la peinture hollandaise sur la peinture italienne: choix qui se comprend dès lors que la peinture des Hollandais annonce une ère nouvelle, pour laquelle l'homme est structurellement programmé, celle de la Raison. Comme on le comprend, l'objectif de Hegel est de préparer le terrain de la science qui se dit adéquatement par la seule raison. Et toute l'analyse hégélienne de la peinture consiste à engager cette chute du sensible qui est - en l'occurrence - celle de la peinture et de l'art en général. Néanmoins, ne nous trompons pas sur la valeur du propos hégélien qui rend un hommage vrai aux peintres et à leurs créations. Et toutes les analyses particulières que fait Hegel des tableaux des maîtres vénitiens ou hollandais sont d'une richesse et d'une originalité qui font presque oublier le sort funeste que le philosophe réserve, en dernière instance, à la peinture. Car la peinture se mure dans un silence que redouble hélas la vacuité de son exposition muséographique. C'est l'histoire de ce silence obligé - qui rend compte dans sa haute complexité d'un assujettissement philosophique de l'art - que nous nous proposons de comprendre dans cet ouvrage, en conviant le lecteur à réfléchir sur le sens et la valeur d'une esthétique philosophique qui, dans une tentative ultime de cloisonnement, a peut-être mésestimé la puissance insurrectionnelle de la peinture.
Dans les Cours d'esthétique, Hegel charge l'art d'une mission spécifique : la révélation de la vérité. Ce qu'offre à contempler la peinture, comme art particulier, c'est une vérité largement idéalisée, une vérité toute pénétrée d'âme et de sentiments. Vérité sacrée et vérité profane, la peinture est le reflet fidèle de l'esprit d'une époque particulière; elle témoigne au travers de la peinture renaissante italienne des intérêts qu'ont les hommes pour la religion chrétienne, et au travers de la peinture hollandaise, de leur désir de s'approprier le monde du quotidien. On ne sera pas surpris de constater que Hegel privilégie la peinture hollandaise sur la peinture italienne: choix qui se comprend dès lors que la peinture des Hollandais annonce une ère nouvelle, pour laquelle l'homme est structurellement programmé, celle de la Raison. Comme on le comprend, l'objectif de Hegel est de préparer le terrain de la science qui se dit adéquatement par la seule raison. Et toute l'analyse hégélienne de la peinture consiste à engager cette chute du sensible qui est - en l'occurrence - celle de la peinture et de l'art en général. Néanmoins, ne nous trompons pas sur la valeur du propos hégélien qui rend un hommage vrai aux peintres et à leurs créations. Et toutes les analyses particulières que fait Hegel des tableaux des maîtres vénitiens ou hollandais sont d'une richesse et d'une originalité qui font presque oublier le sort funeste que le philosophe réserve, en dernière instance, à la peinture. Car la peinture se mure dans un silence que redouble hélas la vacuité de son exposition muséographique. C'est l'histoire de ce silence obligé - qui rend compte dans sa haute complexité d'un assujettissement philosophique de l'art - que nous nous proposons de comprendre dans cet ouvrage, en conviant le lecteur à réfléchir sur le sens et la valeur d'une esthétique philosophique qui, dans une tentative ultime de cloisonnement, a peut-être mésestimé la puissance insurrectionnelle de la peinture.
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