Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ses mémoires, Agrippa d'Aubigné (1552-1630) fait de sa liaison avec Diane Salviati un événement fondateur, sur le plan sentimental comme sur...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Dans ses mémoires, Agrippa d'Aubigné (1552-1630) fait de sa liaison avec Diane Salviati un événement fondateur, sur le plan sentimental comme sur le plan littéraire: " Il devint amoureux de Diane Salviati, fille aînée de Talcy. Cet amour lui mit en teste la poésie française, et lors il composa ce que nous appelons son Printemps ; où il y a plusieurs choses moins polies, mais quelque fureur qui sera au gré de plusieurs ". Il évoque là d'un mot le grand recueil de poésie profane qu'il n'aura jamais publié de son vivant et qui est resté manuscrit jusqu'au XIXe siècle. Le livre de sonnets intitulé Hécatombe à Diane constitue l'élément nucléaire de ce recueil et c'est le seul des trois livres apparemment prévus dont il a laissé une version entièrement corrigée. Prenant la forme d'un canzoniere pétrarquiste, il s'inscrit dans la tradition ronsardienne tout en radicalisant les termes du discours amoureux, puisque Diane y représente la réincarnation de la déesse chasseresse aux mœurs cruelles, à laquelle le poète vient faire le sacrifice d'une centaine de sonnets afin d'assouvir sa soif de sang humain. Mais l'amant douloureux n'est pas seulement ici une figure de victime conforme à la tradition, car l'Hécatombe à Diane, c'est d'abord le chant d'un poète-soldat, d'un " mauvais garçon " qui certes maîtrise les rituels de séduction amoureuse, mais dont la " fureur ardente et desreglée " est susceptible des excès les plus violents et des inventions verbales les plus fortes.