Havres de peur. Lieux d'horreur en jeu vidéo

Par : Guillaume Baychelier
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,5 cm × 20,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN979-10-97309-57-2
  • EAN9791097309572
  • Date de parution10/11/2022
  • CollectionDécors
  • ÉditeurRouge profond

Résumé

L'horreur en jeu vidéo est d'abord une question de lieux, pensés comme des organismes terriblement voraces : ils apparaissent comme des dispositifs assemblés à des fins d'engloutissement et de capture, suivant une mécanique implacable. Qu'il s'agisse d'un simple couloir ou d'une ville, les espaces y sont modelés dans une matière viscérale oscillant entre un noir abyssal et un rouge rappelant la chair crue — celle des créatures qui les habitent.
Matrices du monstrueux, les lieux d'horreur sont pensés pour endosser la peau de leur engeance : girons, nids, antres, nasses, ils sont tout cela à la fois. Dans la continuité de ce qu'offre la littérature ou le cinéma, la maison est l'espace séminal de l'horreur vidéoludique. On imagine sans peine qu'elle se transforme en créature gloutonne ; sa porte comme une bouche, ses étages révélant une anatomie labyrinthique dont le grenier et la cave sont les extrémités les plus scabreuses.
Dès que les moyens technologiques l'ont permis, un élargissement de ce terrain de jeu s'est opéré, du village à la ville, jusqu'au déploiement en vastes contrées. C'est cette faculté à se déployer tout en se constituant en dispositifs capables d'engendrer la peur que cet ouvrage observe, puisant ses exemples et ses illustrations dans plusieurs franchises vidéoludiques, entre autres Resident Evil, Alone in the Dark, The Evil Within, Silent Hill, BioShock, The Last of Us...
L'horreur en jeu vidéo est d'abord une question de lieux, pensés comme des organismes terriblement voraces : ils apparaissent comme des dispositifs assemblés à des fins d'engloutissement et de capture, suivant une mécanique implacable. Qu'il s'agisse d'un simple couloir ou d'une ville, les espaces y sont modelés dans une matière viscérale oscillant entre un noir abyssal et un rouge rappelant la chair crue — celle des créatures qui les habitent.
Matrices du monstrueux, les lieux d'horreur sont pensés pour endosser la peau de leur engeance : girons, nids, antres, nasses, ils sont tout cela à la fois. Dans la continuité de ce qu'offre la littérature ou le cinéma, la maison est l'espace séminal de l'horreur vidéoludique. On imagine sans peine qu'elle se transforme en créature gloutonne ; sa porte comme une bouche, ses étages révélant une anatomie labyrinthique dont le grenier et la cave sont les extrémités les plus scabreuses.
Dès que les moyens technologiques l'ont permis, un élargissement de ce terrain de jeu s'est opéré, du village à la ville, jusqu'au déploiement en vastes contrées. C'est cette faculté à se déployer tout en se constituant en dispositifs capables d'engendrer la peur que cet ouvrage observe, puisant ses exemples et ses illustrations dans plusieurs franchises vidéoludiques, entre autres Resident Evil, Alone in the Dark, The Evil Within, Silent Hill, BioShock, The Last of Us...