Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages56
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.055 kg
  • Dimensions12,0 cm × 15,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-917751-64-0
  • EAN9782917751640
  • Date de parution01/06/2016
  • CollectionPrésent (im)parfait
  • ÉditeurIsabelle Sauvage

Résumé

Hantômes n'est pas un livre de deuil. Surtout pas. Car " faire deuil " – cheminement actif – serait accepter la mort ; mais elle ne fait jamais sens. " Surtout pas un acquiescement, écrit Isabelle Baladine Howald, mais plutôt un renoncement comme sous la torture, j'accepte j'accepte – comme j'avoue. " Comme s'il fallait avouer une béance irrémédiable. Ecrire dans et contre, contestant le deuil ou son acceptation, pour faire entendre une sorte d'éthique de la mélancolie : " Je – court à la mort.
" Le titre l'annonce : Hantômes, comme un effet de redoublement imaginaire de cette présence trouble de la mort, comme un fantasme de l'esprit enfin réalisé. Isabelle Baladine Howald, en écho à Stéphane Mallarmé et son Pour un tombeau d'Anatole, poursuit cette " graphie constamment suspendue de la mort " avec une utilisation des tirets, notamment, à l'encontre de leur mode habituel : ils ne sont pas ici une respiration mais comme la césure d'un souffle, comme un arrêt, où " je " est " déplacé sans bougé ".
Comme si on devait faire sacrifice de sa propre langue, comme si la parole était définitivement à l'arrêt, suspendue.
Hantômes n'est pas un livre de deuil. Surtout pas. Car " faire deuil " – cheminement actif – serait accepter la mort ; mais elle ne fait jamais sens. " Surtout pas un acquiescement, écrit Isabelle Baladine Howald, mais plutôt un renoncement comme sous la torture, j'accepte j'accepte – comme j'avoue. " Comme s'il fallait avouer une béance irrémédiable. Ecrire dans et contre, contestant le deuil ou son acceptation, pour faire entendre une sorte d'éthique de la mélancolie : " Je – court à la mort.
" Le titre l'annonce : Hantômes, comme un effet de redoublement imaginaire de cette présence trouble de la mort, comme un fantasme de l'esprit enfin réalisé. Isabelle Baladine Howald, en écho à Stéphane Mallarmé et son Pour un tombeau d'Anatole, poursuit cette " graphie constamment suspendue de la mort " avec une utilisation des tirets, notamment, à l'encontre de leur mode habituel : ils ne sont pas ici une respiration mais comme la césure d'un souffle, comme un arrêt, où " je " est " déplacé sans bougé ".
Comme si on devait faire sacrifice de sa propre langue, comme si la parole était définitivement à l'arrêt, suspendue.