Haeres. Poèmes, 1968-1981

Par : André Frénaud
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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions16,5 cm × 21,5 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-07-020636-X
  • EAN9782070206360
  • Date de parution12/10/1982
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Haeres. Le poème, et le tableau aussi bien, l'oeuvre musicale, c'est même, pour l'auteur, le seul valable héritage. Et d'abord, transmissible de soi à soi. Un bien qu'il a su, une fois, constituer, qu'il peut feindre d'oublier ou qui peut lui devenir pour longtemps interdit, mais enfin qui est là, qu'il a la possibilité, un jour, de reprendre dans sa voix et au travers duquel il saura retrouver, il l'imagine, un écho de la patrie véritable.
Et c'est le seul bien aussi qu'il voudrait pouvoir donner, quand il n'est pas paralysé par le sentiment du si peu, celui dont il aimerait faire de tous les hommes les héritiers. (Trop souvent il se trompe : ce bien précieux ne vaut rien du tout. Héritage tacitement, universellement révoqué.) Si le thème ici c'est la transmission de l'héritage des parents (les biens, les valeurs, les sentiments), et si le problème c'est leur révocation ou acceptation, la tension est d'autant plus forte dans le poème que le drame avoué est le substitut et la parodie, en un sens, du véritable sujet-objet d'intérêt qui s'y dissimule, comment dire ? Le poème lui-même a-t-il ou non une valeur qui soit transmissible ? Et encore, en remontant : le poème assure-t-il médiation efficace d'une certaine expérience qui fut, expérience d'ébranlement et de pressentiment du tout, de la Lumière ?" André Frénaud.
"Haeres. Le poème, et le tableau aussi bien, l'oeuvre musicale, c'est même, pour l'auteur, le seul valable héritage. Et d'abord, transmissible de soi à soi. Un bien qu'il a su, une fois, constituer, qu'il peut feindre d'oublier ou qui peut lui devenir pour longtemps interdit, mais enfin qui est là, qu'il a la possibilité, un jour, de reprendre dans sa voix et au travers duquel il saura retrouver, il l'imagine, un écho de la patrie véritable.
Et c'est le seul bien aussi qu'il voudrait pouvoir donner, quand il n'est pas paralysé par le sentiment du si peu, celui dont il aimerait faire de tous les hommes les héritiers. (Trop souvent il se trompe : ce bien précieux ne vaut rien du tout. Héritage tacitement, universellement révoqué.) Si le thème ici c'est la transmission de l'héritage des parents (les biens, les valeurs, les sentiments), et si le problème c'est leur révocation ou acceptation, la tension est d'autant plus forte dans le poème que le drame avoué est le substitut et la parodie, en un sens, du véritable sujet-objet d'intérêt qui s'y dissimule, comment dire ? Le poème lui-même a-t-il ou non une valeur qui soit transmissible ? Et encore, en remontant : le poème assure-t-il médiation efficace d'une certaine expérience qui fut, expérience d'ébranlement et de pressentiment du tout, de la Lumière ?" André Frénaud.
Gyula Illyès
Ladislas Gara, André Frénaud
E-book
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