
Guingamp sous l'Ancien Régime
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- Nombre de pages331
- PrésentationBroché
- Poids0.625 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-86847-373-3
- EAN9782868473738
- Date de parution01/01/1999
- CollectionHistoire
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Sans doute les structures démographiques de la cité sont-elles à mettre en cause : tout au long de la période, les populations guingampaises éprouvent de grandes difficultés à assurer le renouvellement des générations, notamment en raison d'une forte mortalité infantile et juvénile ainsi que d'un âge moyen au mariage relativement tardif chez les femmes. A la vérité, elle n'y parvient que grâce à l'apport migratoire : fin 16e - début 17e siècle par exemple, plusieurs familles nomades s'installent en ville.
Cependant, au-delà de ces faiblesses proprement structurelles, somme toute caractéristiques du milieu urbain d'Ancien Régime, la responsabilité même des élites guingampaises semble directement engagée. Dans une cité majoritairement peuplée de petites gens, nobles et bourgeois aisés - il est vrai peu nombreux - ont seuls les capacités financières requises pour dynamiser l'économie locale. Or, ils préfèrent investir dans la pierre et dans la terre (sources de richesses et enjeux sociaux important), condamnant ainsi Guingamp à la stagnation économique.
Avec la participation de l'Institut culturel de Bretagne/Skol Uhel ar Vro et le soutien du CNL
Sans doute les structures démographiques de la cité sont-elles à mettre en cause : tout au long de la période, les populations guingampaises éprouvent de grandes difficultés à assurer le renouvellement des générations, notamment en raison d'une forte mortalité infantile et juvénile ainsi que d'un âge moyen au mariage relativement tardif chez les femmes. A la vérité, elle n'y parvient que grâce à l'apport migratoire : fin 16e - début 17e siècle par exemple, plusieurs familles nomades s'installent en ville.
Cependant, au-delà de ces faiblesses proprement structurelles, somme toute caractéristiques du milieu urbain d'Ancien Régime, la responsabilité même des élites guingampaises semble directement engagée. Dans une cité majoritairement peuplée de petites gens, nobles et bourgeois aisés - il est vrai peu nombreux - ont seuls les capacités financières requises pour dynamiser l'économie locale. Or, ils préfèrent investir dans la pierre et dans la terre (sources de richesses et enjeux sociaux important), condamnant ainsi Guingamp à la stagnation économique.
Avec la participation de l'Institut culturel de Bretagne/Skol Uhel ar Vro et le soutien du CNL