Guillotinez-moi !. Précis de décapitation

Par : Patrick Wald Lasowski

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages135
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions12,5 cm × 16,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-07-078640-4
  • EAN9782070786404
  • Date de parution30/10/2007
  • CollectionLe Cabinet des lettrés
  • ÉditeurLe Promeneur

Résumé

La guillotine ne passe pas. Comme une arête dans la gorge, comme une angoisse qui étouffe, la guillotine hante le XIXe siècle. Elle reste en travers des temps modernes. Elle biaise le rapport que notre modernité entretient avec les images. C'est ainsi que l'échafaud s'inscrit dans la mémoire et découpe un nouvel espace de représentation : la littérature, la peinture, la photographie, le cinéma, jusqu'au vidéoclip (habité par l'hystérie de la coupure) doivent beaucoup à l'appareil de mort. Comment tirer un portrait? Comment prendre une image du réel? La photographie invente l'" obturateur à guillotine " (tandis que l'aide du bourreau est surnommé le "photographe"). Au cinéma, une prise de vues se fait a toujours entre deux claps. "C'est bon. Coupez !" Et, de même, la coiffure, le maquillage, les figures de cire, tout ce qui assure l'exposition romanesque du visage obéit, on le verra, aux exigences de la guillotine. Curieuse machine qui commande une étonnante constellation de textes et d'images. Elle est aussi au fondement d'une érotique nouvelle (comme on vante ailleurs un baiser au clair de lune). L'échange du désir entre l'homme et la femme moderne s'exprime à travers une demande nouvelle qui tombe dans le silence, dans la nuit : Guillotinez-moi !
La guillotine ne passe pas. Comme une arête dans la gorge, comme une angoisse qui étouffe, la guillotine hante le XIXe siècle. Elle reste en travers des temps modernes. Elle biaise le rapport que notre modernité entretient avec les images. C'est ainsi que l'échafaud s'inscrit dans la mémoire et découpe un nouvel espace de représentation : la littérature, la peinture, la photographie, le cinéma, jusqu'au vidéoclip (habité par l'hystérie de la coupure) doivent beaucoup à l'appareil de mort. Comment tirer un portrait? Comment prendre une image du réel? La photographie invente l'" obturateur à guillotine " (tandis que l'aide du bourreau est surnommé le "photographe"). Au cinéma, une prise de vues se fait a toujours entre deux claps. "C'est bon. Coupez !" Et, de même, la coiffure, le maquillage, les figures de cire, tout ce qui assure l'exposition romanesque du visage obéit, on le verra, aux exigences de la guillotine. Curieuse machine qui commande une étonnante constellation de textes et d'images. Elle est aussi au fondement d'une érotique nouvelle (comme on vante ailleurs un baiser au clair de lune). L'échange du désir entre l'homme et la femme moderne s'exprime à travers une demande nouvelle qui tombe dans le silence, dans la nuit : Guillotinez-moi !
Les échafauds du romanesque
Patrick Wald Lasowski
E-book
2,99 €
Les singes de Dieu
Patrick Wald Lasowski
E-book
13,99 €
La Terreur
Patrick Wald Lasowski
E-book
16,99 €
André Gide, vendredi 16 octobre 1908
Patrick Wald Lasowski, Roman Wald Lasowski, Olivier Barrot
E-book
5,99 €
André Gide, vendredi 16 octobre 1908
Patrick Wald Lasowski, Roman Wald Lasowski, Olivier Barrot
E-book
5,99 €