Le tournant du moyen âge que sont les années 1300 voit naître la réflexion théorique sur une littérature française en plein essor. La pratique littéraire, bien établie depuis Chrétien de Troyes au moins puis le Roman de la Rose, s'accompagne désormais d'un examen des pouvoirs de l'écriture, du statut de l'écrivain. Une telle recherche, qui concerne toutes les littératures en langue maternelle - que l'on songe à Dante - est européenne. L'ouvrage étudie ce mouvement en France à travers l'exemple d'un des auteurs les plus conscients et les plus superbement doués de son époque : Guillaume de Machaut, poète et musicien. Analysant les théories de la forme et du sujet faillé que Guillaume met en œuvre dans un texte fort intrigant : le Voir Dit (dit de la vérité, vrai dit), l'ouvrage pose la question de ce que représente l'écriture en français pour le clerc du XIVe siècle. L'écriture est art du détour, de la ruse, subtilité. Se trouve ainsi éclairé un moment capital de la réflexion sur le signe et ses pratiques.
Le tournant du moyen âge que sont les années 1300 voit naître la réflexion théorique sur une littérature française en plein essor. La pratique littéraire, bien établie depuis Chrétien de Troyes au moins puis le Roman de la Rose, s'accompagne désormais d'un examen des pouvoirs de l'écriture, du statut de l'écrivain. Une telle recherche, qui concerne toutes les littératures en langue maternelle - que l'on songe à Dante - est européenne. L'ouvrage étudie ce mouvement en France à travers l'exemple d'un des auteurs les plus conscients et les plus superbement doués de son époque : Guillaume de Machaut, poète et musicien. Analysant les théories de la forme et du sujet faillé que Guillaume met en œuvre dans un texte fort intrigant : le Voir Dit (dit de la vérité, vrai dit), l'ouvrage pose la question de ce que représente l'écriture en français pour le clerc du XIVe siècle. L'écriture est art du détour, de la ruse, subtilité. Se trouve ainsi éclairé un moment capital de la réflexion sur le signe et ses pratiques.