Guerre(s). Dessins
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- Nombre de pages150
- PrésentationBroché
- Poids0.805 kg
- Dimensions23,5 cm × 32,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-940127-50-4
- EAN9782940127504
- Date de parution01/11/2010
- ÉditeurHumus (Editions)
Résumé
Depuis l'époque où les artistes dépeignaient des scènes de batailles grandioses et héroïques, la guerre a fondamentalement changé de nature : des combats entre guerriers, on est passé à une industrie guerrière, source de profits sans fin, qui se prétend aujourd'hui " propre ", " chirurgicale ", et même parfois " humanitaire ". Mais ses " dégâts collatéraux " sont plus accablants que jamais : les victimes de ces massacres modernes sont désormais essentiellement des civils.
Comment représenter un tel cynisme par le langage de l'art ? A la différence des images de reportage, qui témoignent souvent de la violence extérieure de la guerre par un réalisme spectaculaire, auquel le public, comme " désensibilisé ", s'est pourtant résigné, le dessin de Martial Leiter donne à voir l'horreur de la guerre moderne en deux perspectives complémentaires : avec le scalpel d'une ironie noire dans ses dessins polémiques destinés à la presse et, dans des oeuvres d'un trait plus jeté et pictural, par un théâtre d'ombres tragiques qui reflète " de l'intérieur " ces dévastations sans nom.
Comment représenter un tel cynisme par le langage de l'art ? A la différence des images de reportage, qui témoignent souvent de la violence extérieure de la guerre par un réalisme spectaculaire, auquel le public, comme " désensibilisé ", s'est pourtant résigné, le dessin de Martial Leiter donne à voir l'horreur de la guerre moderne en deux perspectives complémentaires : avec le scalpel d'une ironie noire dans ses dessins polémiques destinés à la presse et, dans des oeuvres d'un trait plus jeté et pictural, par un théâtre d'ombres tragiques qui reflète " de l'intérieur " ces dévastations sans nom.
Depuis l'époque où les artistes dépeignaient des scènes de batailles grandioses et héroïques, la guerre a fondamentalement changé de nature : des combats entre guerriers, on est passé à une industrie guerrière, source de profits sans fin, qui se prétend aujourd'hui " propre ", " chirurgicale ", et même parfois " humanitaire ". Mais ses " dégâts collatéraux " sont plus accablants que jamais : les victimes de ces massacres modernes sont désormais essentiellement des civils.
Comment représenter un tel cynisme par le langage de l'art ? A la différence des images de reportage, qui témoignent souvent de la violence extérieure de la guerre par un réalisme spectaculaire, auquel le public, comme " désensibilisé ", s'est pourtant résigné, le dessin de Martial Leiter donne à voir l'horreur de la guerre moderne en deux perspectives complémentaires : avec le scalpel d'une ironie noire dans ses dessins polémiques destinés à la presse et, dans des oeuvres d'un trait plus jeté et pictural, par un théâtre d'ombres tragiques qui reflète " de l'intérieur " ces dévastations sans nom.
Comment représenter un tel cynisme par le langage de l'art ? A la différence des images de reportage, qui témoignent souvent de la violence extérieure de la guerre par un réalisme spectaculaire, auquel le public, comme " désensibilisé ", s'est pourtant résigné, le dessin de Martial Leiter donne à voir l'horreur de la guerre moderne en deux perspectives complémentaires : avec le scalpel d'une ironie noire dans ses dessins polémiques destinés à la presse et, dans des oeuvres d'un trait plus jeté et pictural, par un théâtre d'ombres tragiques qui reflète " de l'intérieur " ces dévastations sans nom.